La Cour d’appel de l’Ontario estime qu’une réclamation est prescrite pour un groupe entier

05 décembre 2024

Dans l’affaire Fehr v Sun Life, Compagnie d’assurance du Canada, 2024 ONCA 847, la Cour d’appel de l’Ontario a rejeté l’appel des demandeurs représentatifs demandant l’autorisation postcertification de modifier leur déclaration et de certifier une autre question commune. La Cour a conclu que la question commune proposée découlait d’une cause d’action jusque-là non épuisée, ce qui a déclenché des considérations de limitation, y compris pour l’ensemble du groupe.

La fonction et les limites des polices d’assurance des administrateurs et des dirigeants dans les recours collectifs et la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies

03 décembre 2024

La Cour supérieure de l’Ontario a statué que les réclamations faites par des polices d’assurance émises aux administrateurs et aux dirigeants à la suite d’une demande de protection en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies, L.R.C. 1985, c C-36 (la LACC) ne pouvaient pas fournir une couverture pour les salaires et avantages impayés antérieurs qui faisaient l’objet d’un recours collectif qui devait être jugé quelques mois seulement après le dépôt de la LACC.

Les demandeurs omettent de démontrer « un certain fondement factuel » pour l’accréditation dans deux recours collectifs proposés pour défaut de véhicule à la Cour d’appel de la Saskatchewan

25 novembre 2024

Des recours collectifs sont fréquemment proposés après que les constructeurs automobiles ont émis des avis de rappel. Deux décisions récentes de la Cour d’appel de la Saskatchewan, Kane v FCA US LLC, 2024 SKCA 86 (Kane) et Evans v General Motors of Canada Company, 2024 SKCA 87, (Evans Evans) donnent un aperçu de la façon dont les avis émis par les constructeurs automobiles peuvent et ne peuvent pas fournir « une certaine base de fait » pour la certification.

La Cour supérieure de l’Ontario refuse de rejeter pour retard, en adoptant une approche fonctionnelle et contextuelle à l’égard de l’article 29.1 de la Loi de 1992 sur les recours collectifs

25 octobre 2024

Dans l’affaire McRae-Yu v Profitly Incorporated et. al., 2024 ONSC 5615 (McRae-Yu), la Cour supérieure de justice de l’Ontario a refusé de rejeter un recours collectif proposé pour retard en vertu de l’article 29.1 de la Loi de 1992 sur les recours collectifs. McRae-Yu s’harmonise avec d’autres décisions qui ont refusé de rejeter des procédures qui ne sont pas entièrement en sommeil et qui sont activement poursuivies d’une manière ou d’une autre. Ces arrêts adoptent une approche fonctionnelle et contextuelle (plutôt que littérale) de l’interprétation du libellé de l’article 29.1, soulignant que l’article 29.1 n’est pas un régime de « tolérance zéro » conçu pour « attraper les demandeurs ».

Succès mitigé dans un rare procès lié à des questions communes à la Cour suprême de la Colombie-Britannique dans le cadre d’un recours collectif en matière d’emploi

26 septembre 2024

Bien que les demandes de certification de recours collectifs soient monnaie courante, les essais visant à trancher des questions communes certifiées sur leur fond sont relativement rares. La décision dans l’un de ces procès sur les questions communes a récemment été rendue dans Escobar v Ocean Pacific Hotels Ltd., 2024 BCSC 1575, dans le cadre d’un recours collectif intenté au nom d’employés horaires d’un hôtel de Vancouver qui ont cessé de recevoir des quarts de travail réguliers après l’épidémie de COVID-19. Le succès a été partagé entre les membres du groupe et la défenderesse.

Principales personnes-ressources