Écrit par Emma Arnold-Fyfe
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Dans l’affaire InvestorCOM Inc. c. L’Anton, 2025 BCCA 40, la Cour d’appel de la Colombie-Britannique a confirmé la décision du juge en cabinet de ne pas radier la demande du demandeur en raison d’une action parallèle en Ontario qui visait également à obtenir la certification en tant que recours collectif national.
Les actions de l’Ontario et de la Colombie-Britannique allèguent toutes deux une atteinte à la protection des données en février 2023, impliquant les données des clients des appelants. L’action de la Colombie-Britannique a été déposée un peu plus de deux mois après l’action en Ontario, faisant progresser une plus grande portée de réclamations et désignant un défendeur supplémentaire.
Les appelants avaient allégué que l’action en Colombie-Britannique équivalait à un abus de procédure, mais la Cour a statué que, compte tenu de la nature de la législation sur la responsabilité délictuelle et les recours collectifs en Colombie-Britannique et de la résidence du représentant en Colombie-Britannique, il y avait des raisons légitimes pour que la demanderesse demande réparation en Colombie-Britannique plutôt qu’en Ontario. La Cour a reconnu des risques de coûts plus élevés en Ontario qu’en Colombie-Britannique. De plus, la Cour a reconnu que l’approche à l’égard des atteintes à la protection des données au Canada peut varier d’une province à l’autre, la Colombie-Britannique ayant un délit pour atteinte à la vie privée et l’Ontario n’ayant pas encore un tel délit prévu par la loi. La Cour a établi qu’il n’y avait aucune preuve que le représentant du demandeur avait des motifs inappropriés pour intenter une telle action et qu’un tel incitatif ne pouvait être déduit simplement parce que d’autres demandeurs poursuivent une réclamation en Ontario.
La Cour a également statué que le moment venu d’envisager de suspendre un recours collectif proposé de préférence à une action parallèle dans un autre ressort canadien, uniquement en raison de la similitude des réclamations, est lors de l’audience de certification conformément à 'alinéa 4.1(1)b) de la Loi sur les recours collectifs (la CPA).
Avez-vous le temps d’en savoir plus?
- Des protocoles ont été adoptés à l’échelle nationale pour répondre aux préoccupations concernant le chevauchement des ressources, p. ex., Cour suprême de la Colombie-Britannique Directive de pratique 55.
- Les différents régimes de dépens d’une province à l’autre peuvent avoir une incidence sur l’introduction d’un recours collectif. Par exemple, en Colombie-Britannique, un demandeur qui présente une requête en certification et qui échoue ne sera pas assujetti à une adjudication de dépens, sous réserve d’exceptions limitées (LPC, art. 37), alors qu’en Ontario, la règle générale est que le perdant paie les dépens raisonnables du gagnant.
- Dans son analyse de la question de savoir si les demandes en double seraient considérées comme un abus de procédure, la Cour a noté que différents avocats avaient participé à la poursuite de ces demandes.
Traduction alimentée par l’IA.
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