Écrit par Jackson Spencer et Paige Lutz
Info-éclair sur les recours collectifs
Dans l’affaire Cleaver v The Cadillac Fairview Corporation Limited, 2025 BCSC 910, la Cour suprême de la Colombie-Britannique a refusé de certifier un recours collectif alléguant des atteintes à la vie privée des données biométriques, concluant que les demandeurs n’avaient pas réussi à établir un groupe identifiable. En 2018, la défenderesse Cadillac Fairview Corporation Limited (Cadillac Fairview) a installé des caméras équipées d’un logiciel tiers d’analyse vidéo anonyme (le logiciel) dans les annuaires des centres commerciaux canadiens pour estimer le nombre de visiteurs et les données démographiques de base liées à l’âge et au sexe. Des avertissements indiquant que les visiteurs peuvent être enregistrés et une référence à une politique de confidentialité en ligne ont été affichés à l’entrée des centres commerciaux, mais il n’y avait pas d’avertissement sur les écrans de l’annuaire.
La demande d’accréditation a toutefois été rejetée parce qu’il n’y avait aucun fondement de fait que le logiciel avait enregistré des images faciales ou les avait utilisées pour créer des renseignements biométriques et personnels sur les membres du groupe. Cela signifiait qu’il n’y avait pas de groupe identifiable, aucun fondement factuel pour les questions communes proposées et qu’un recours collectif n’était pas la procédure préférable.
En ce qui concerne l’exigence d’un groupe identifiable, la Cour a conclu qu’il n’y avait aucun fondement factuel permettant aux membres du groupe de s’identifier à la définition de groupe proposée pour toutes les personnes qui ont « consulté un répertoire d’orientation » pendant les périodes applicables. Deuxièmement, la Cour a conclu qu’il n’y avait pas de lien rationnel entre la définition du groupe et les questions communes parce qu’il n’y avait aucune preuve que tous ceux qui consultaient un répertoire d’orientation avaient enregistré leur visage.
Compte tenu de ces limites, la Cour a déterminé qu’un recours collectif n’était pas la procédure préférable pour résoudre les questions communes en raison de l’absence de questions communes, d’un préjudice démontrable ou de la nécessité de modifier le comportement.
Avez-vous le temps d’en savoir plus?
- Les commissaires fédéral et provinciaux à la protection de la vie privée ont enquêté et déterminé que Cadillac Fairview avait recueilli des renseignements biométriques, même s’ils n’avaient pas conservé les images originales.
- La Cour a conclu que les allégations suivantes avaient été suffisamment plaidées mais n’étaient finalement pas étayées par la preuve : (i) intrusion dans l’isolement en Ontario et au Manitoba; (ii) la violation des délits d’atteinte à la vie privée en Colombie-Britannique et au Manitoba; et (iii) et de ne pas divulguer la création d’une base de données des caractéristiques biométriques à la Commission compétente dans les 60 jours prévus par la loi québécoise.
- Pour en savoir plus sur les recours collectifs impliquant des atteintes à la vie privée, consultez notre blogue « Incertitude juridique pour les défendeurs de bases de données? Les cours d’appel évaluent les causes d’action en matière de protection de la vie privée avec des résultats variables.
Traduction alimentée par l’IA.
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