Le mandat d’automne de la Cour suprême du Canada, qui a commencé le 3 octobre, pourrait probablement être qualifié de « terme Internet », avec des affaires majeures impliquant à la fois Google et Facebook. La Cour entendra également un certain nombre d’autres affaires qui pourraient intéresser le milieu des affaires:
- Dans l’affaire Portage LaPrairie Mutual Insurance Co c. Sabean, la Cour examinera l’application de la doctrine contra proferentum pour déterminer si le RPC est une police d’assurance aux fins de la déduction des paiements d’une ordonnance de dommages-intérêts. L’application de la doctrine peut entraîner une plus grande responsabilité pour les compagnies d’assurance lorsque l’étendue des dommages dépasse la limite de la police d’assurance de l’auteur de la responsabilité délictuelle. L’affaire pourrait avoir des répercussions sur la rédaction de contrats d’assurance.
- La Cour examinera deux affaires portant sur la norme de contrôle appropriée de la décision d’un arbitre. British Columbia v Teal Cedar Products Ltd et Urban Communications Inc c BCNET Networking Society donneront à la Cour l’occasion de revoir sa décision dans l’affaire Sattva Capital Corp c Creston Moly Corp, particulièrement en ce qui concerne les questions de droit et les questions mixtes de fait et de droit lors de l’examen de la décision d’un arbitre.
- La Cour examinera la validité du consentement par l’acceptation des modalités de service dans l’affaire Douez c. Facebook Inc. La demanderesse prétend que la défenderesse a utilisé sa ressemblance dans une publicité. La défenderesse prétend qu’elle a consenti en acceptant les conditions de service. La défenderesse soutient également que la clause de sélection du for dans les conditions de service empêche les tribunaux de la Colombie-Britannique d’assumer leur compétence.
- Dans l’affaire AstraZeneca Canada Inc c. Apotex Inc., la Cour tiendra compte de la doctrine de la promesse dans l’analyse de la validité d’un brevet. La Cour examinera également comment les promesses peuvent imposer des exigences d’utilité sur un brevet.
- La Cour réexaminera le recours en cas d’oppression dans l’affaire Black c. Alharayeri. Dans cette affaire, le demandeur a décidé de négocier la vente de ses actions, mais le conseil d’administration n’a pas approuvé le transfert. Le conseil a procédé à un placement privé, ce qui a considérablement réduit la proportion d’actions ordinaires détenues par la demanderesse. L’affaire tient compte de la responsabilité des administrateurs et des dirigeants dans de telles circonstances.
- Les droits ancestraux sont inscrits au rôle dans les affaires Chippewas of the Thames First Nation v Enbridge Pipelines Inc, Hamlet of Clyde River c TGS-NOPEC Geophysical Company ASA et Ktunaxa Nation Council v British Columbia (Ministre des Forêts, des Terres et de l’Exploitation des ressources naturelles). Les affaires portent sur la responsabilité des tribunaux d’examiner l’obligation de consulter de la Couronne. La Cour déterminera si la Couronne peut s’appuyer sur le processus réglementaire d’un tribunal pour s’acquitter de son obligation de consulter. La troisième affaire examine également la possibilité d’utiliser la liberté de religion en vertu de l’alinéa 2a) de la Charte pour restreindre le comportement d’autrui qui n’ont pas cette croyance.
- La Cour entendra l’appel d’une injonction ayant des répercussions mondiales dans l’affaire Equustek Solutions Inc c. Jack. Les demandeurs ont prétendu que les défendeurs profitaient de secrets commerciaux volés. Les demandeurs ont demandé avec succès une injonction provisoire interdisant à Google, un tiers du litige, d’inclure le site Web de la défenderesse dans les résultats de recherche. La Cour examinera le critère d’une telle injonction et la question de savoir si les tribunaux de la Colombie-Britannique ont compétence in personam sur Google, bien qu’il n’y ait pas d’employés résidents, de bureaux d’affaires ou de serveurs dans la province.
- La Cour tiendra compte de la contrainte excessive et de l’obligation de prendre des mesures d’adaptation à l’intention des employés souffrant de dépendance dans l’affaire Stewart c. Elk Valley Coal Corp. Dans cette affaire, un conducteur de camion a été testé positif à la cocaïne après avoir heurté un autre camion. La politique de son employeur permettait aux travailleurs de demander de l’aide sans crainte de congédiement, à condition que la dépendance soit révélée avant qu’un accident ne se produise. Le conducteur a été congédié, après quoi son syndicat a déposé une plainte auprès de la Commission des droits de la personne.
Bien sûr, la Cour suprême a commencé le mandat à un effectif qui n’était pas complet, le juge Cromwell ayant pris sa retraite en septembre et aucun nouveau juge n’ayant encore été nommé. Le nouveau Conseil consultatif du premier ministre a apparemment recommandé la nomination de cinq personnes, de sorte que la Cour devrait reprendre neuf séances assez tôt.
MISE À JOUR : [19 octobre 2016] Le 17 octobre, à la suite de la publication de cet article, le premier ministre Trudeau a nommé le juge Malcolm Rowe à la Cour suprême du Canada.
Traduction alimentée par l’IA.
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