Vous songez à expédier de la marihuana à des fins médicales du Canada vers un autre pays? Voici quatre questions de seuil que les exportateurs canadiens et les importateurs étrangers devraient prendre en considération avant de conclure un accord pour une vente transfrontalière de marihuana à des fins médicales.
1. Le commerce international de marihuana à des fins médicales est-il autorisé dans les pays importateurs et exportateurs?
Assurez-vous que les pays exportateurs et importateurs autorisent le commerce international de la marihuana à des fins médicales. Le commerce international de la marihuana est contrôlé en vertu de la Convention unique sur les stupéfiants de 1961, telle que modifiée par le Protocole portant amendement de la Convention unique sur les stupéfiants (1972). La Convention unique vise à établir un équilibre entre la fabrication et la distribution (nationales et internationales) de stupéfiants à des fins médicales et scientifiques et les problèmes économiques et sociaux causés par l’usage illicite de ces drogues. Les parties à la Convention unique sont libres d’interdire la culture, la production et la distribution de la marihuana, alors vérifiez toujours si la transaction proposée est autorisée en vertu des lois du pays d’exportation et du pays d’importation.
Le Règlement sur la marihuana à des fins médicales (RMFM) met en œuvre le régime d’obligations du Canada pour l’importation et l’exportation contrôlées de marihuana à des fins médicales conformément à la Convention unique. Santé Canada administre les importations et les exportations de marihuana à des fins médicales, avec l’appui de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). Santé Canada ne délivrera pas de licence d’exportation pour la marihuana à des fins médicales si l’expédition à l’exportation contrevient aux lois du pays d’importation finale ou de tout pays de transit ou de transbordement.
2. L’exportateur et l’importateur sont-ils chacun autorisés à exercer le commerce international de la marihuana à des fins médicales et ont-ils chacun obtenu un permis pour la transaction?
La Convention unique exige que si une partie à la convention autorise le commerce international de la marihuana à des fins médicales, l’exportateur et l’importateur doivent être titulaires d’une licence délivrée par l’autorité compétente dans leur pays d’origine. L’importateur et l’exportateur doivent chacun obtenir une licence propre à l’expédition pour chaque expédition internationale. N’oubliez pas que les exigences en matière de licences et de permis sont distinctes : un titulaire de licence n’est pas autorisé à importer ou à exporter de la marihuana à des fins médicales sans permis. La détention d’une licence ne garantit pas que les autorités compétentes délivreront les licences d’importation et d’exportation nécessaires pour faciliter l’expédition. Il est conseillé aux importateurs et aux exportateurs de tenir compte de cette incertitude dans leurs accords commerciaux.
En vertu du RMFM, seul un producteur autorisé (LP) peut demander une licence d’exportation auprès de Santé Canada. Santé Canada a le pouvoir discrétionnaire d’accorder un permis d’exportation et peut imposer des conditions au permis pour se conformer à une obligation internationale (y compris la Convention unique), ou réduire tout risque potentiel pour la santé et la sécurité publiques, y compris le risque que la marihuana soit détournée vers un marché ou une utilisation illicite.
3. votre entente commerciale tient-elle compte des exigences du RMFM?
Les exportateurs canadiens et les importateurs étrangers doivent être conscients des répercussions commerciales des exigences relatives aux licences d’exportation du RMFM. Par exemple, les licences d’exportation sont propres à l’expédition, ce qui signifie que Santé Canada ne délivrera pas de permis général pour exporter une quantité donnée de marihuana à des fins médicales à un importateur particulier au cours d’une année. Chaque expédition destinée à l’exportation nécessite sa propre licence d’exportation. De plus, la quantité, le type, l’utilisation prévue et la composition de la marihuana à des fins médicales qui est expédiée doivent correspondre aux renseignements sur les licences d’importation et d’exportation et sur l’importateur, le point de sortie du Canada et la voie d’expédition doivent demeurer les mêmes. Si l’importateur et l’exportateur changent ces éléments tard dans la journée, de nouvelles licences pourraient devoir être obtenues, ce qui cause probablement des retards importants.
4. Avez-vous tenu compte des exigences d’autres ministères et organismes gouvernementaux?
Santé Canada n’est pas le seul ministère qui supervise le commerce international de la marihuana à des fins médicales. Le LP qui exporte les marchandises devra se conformer aux exigences d’inscription et de déclaration de l’ASFC applicables à tous les exportateurs. De plus, l’autorité compétente du pays d’importation peut exiger que l’exportateur obtienne des certificats phytosanitaires ou similaires pour établir que la marijuana à des fins médicales est exempte d’organismes nuisibles ou de pesticides ou qu’elle satisfait aux normes de composition, auquel cas la LP devra communiquer avec l’Agence canadienne d’inspection des aliments.
Bien qu’il s’agisse de quatre considérations essentielles, il y a d’autres questions liées aux exigences réglementaires pour l’exportation de marihuana à des fins médicales du Canada. Si vous envisagez d’agir à titre d’importateur étranger ou d’exportateur canadien de marihuana à des fins médicales, il serait prudent de demander l’avis d’un conseiller juridique. Chez Bennett Jones, nous avons une équipe de conseillers professionnels qui peuvent fournir des conseils sur toutes les facettes de l’industrie de la marijuana médicale à mesure qu’elle continue de progresser.
Traduction alimentée par l’IA.
Veuillez noter que cette publication présente un aperçu des tendances juridiques notables et des mises à jour connexes. Elle est fournie à titre informatif seulement et ne saurait remplacer un conseil juridique personnalisé. Si vous avez besoin de conseils adaptés à votre propre situation, veuillez communiquer avec l’un des auteurs pour savoir comment nous pouvons vous aider à gérer vos besoins juridiques.
Pour obtenir l’autorisation de republier la présente publication ou toute autre publication, veuillez communiquer avec Amrita Kochhar à kochhara@bennettjones.com.