Écrit par Martin P.J. Kratz, QC, Sebastien A. Gittens, and Graeme S. Harrison
Par voie de décret daté du 2 juin 2017, le gouvernement du Canada a reporté indéfiniment l’entrée en vigueur du droit privé d’action en vertu de la Loi canadienne anti-pourriel (LCAP).
En ce qui concerne cette modification, l’honorable Navdeep Bains, ministre fédéral de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, a déclaré ce qui suit :
« Les Canadiens méritent d’être protégés contre les pourriels et autres menaces électroniques afin qu’ils puissent avoir confiance dans la technologie numérique. Parallèlement, les entreprises, les organismes de bienfaisance et les autres groupes sans but lucratif devraient disposer de moyens raisonnables de communiquer par voie électronique avec les Canadiens. Nous avons écouté les préoccupations des intervenants et nous sommes déterminés à trouver le juste équilibre.
À titre d’information, le droit privé d’action visait à permettre l’ouverture de poursuites contre des particuliers et des entreprises relativement à des violations présumées de la LCAP. Elle prévoyait le recouvrement de dommages-intérêts préétablis pouvant atteindre 200 $ pour chaque violation, n’excédant pas 1 000 000 $ pour chaque jour où une violation s’est produite, en plus de tout dommage réel prouvable subi à la suite d’une violation. On s’attendait généralement à ce que l' la demande de dommages-intérêts préétablis encouragerait les demandeurs à se réunir dans des recours collectifs pour poursuivre les violations en vertu de la LCAP.
La LCAP est une loi hautement normative, peu intuitive et contradictoire que de nombreuses organisations ont eu du mal à comprendre. Les mesures d’application de la loi prises à ce jour par le
Bien que la mise en œuvre du droit privé d’action ait maintenant été suspendue, les dispositions transitoires relatives au consentement implicite ne sont pas touchées par le décret susmentionné et, à ce titre, continueront d’expirer comme prévu le 1er juillet 2017. À ce titre, les entreprises et les entités sans but lucratif doivent s’assurer qu’elles ont pris les mesures de conformité appropriées en ce qui concerne les consentements implicites hérités avant cette date.
La suspension du droit privé d’action ne signifie pas qu’il ne peut être rétabli. Cependant, pour le moment, le gouvernement du Canada a entendu les préoccupations des entreprises légitimes.
De plus, on s’attend à ce que la surveillance réglementaire du CRTC se poursuive sans être diminuée par le décret susmentionné et qu’elle puisse peut-être s’étendre en l’absence du droit privé d’action. On rappelle à toutes les organisations qui utilisent des communications électroniques commerciales l’importance de la conformité continue à la LCAP et que la diligence raisonnable demeure un moyen de défense contre les poursuites en vertu de la loi.
L’équipe Bennett Jones LCAP possède une vaste expérience de l’aide à toutes les tailles d’entreprises et d’organismes sans but lucratif avec un large éventail de problèmes de conformité à la LCAP. Veuillez communiquer avec nous si vous avez des questions concernant la conformité à la LCAP et à votre organisation.
Traduction alimentée par l’IA.
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