Les organismes de bienfaisance enregistrés canadiens qui cherchent à se conformer à la nouvelle loi canadienne anti-pourriel (LCAP) ont récemment reçu des nouvelles décevantes. La LCAP est une loi très complexe et de nombreuses questions importantes demeurent ambiguës et incertaines. Toutefois, plusieurs organismes de bienfaisance enregistrés en vertu de la Loi de l’impôt sur le revenu avaient pensé qu’ils pourraient éviter une partie de la tourmente à laquelle faisaient face les organismes sans but lucratif et les entreprises alors qu’ils cherchaient à aborder les répercussions de la conformité à un régime réglementaire qui réglemente tous les messages électroniques commerciaux. Les organismes de bienfaisance enregistrés avaient obtenu, en vertu du Règlement d’Industrie Canada publié en décembre 2013, une exemption de la réglementation des dispositions de la LCAP relatives aux messages électroniques commerciaux (article 6) pour les messages envoyés dans le « but principal » de la collecte de fonds.
Bien que cette exemption ait été une bonne nouvelle pour les organismes de bienfaisance, l’incertitude demeurait quant à ce que l’expression « objectif principal » pourrait signifier et à la façon dont l’expression « collecte de fonds » devait être interprétée.
Imagine Canada se décrit comme « un organisme de bienfaisance national qui appuie les organismes de bienfaisance et les organismes sans but lucratif afin qu’ils puissent soutenir les Canadiens et les collectivités qu’ils servent ». Imagine Canada a indiqué qu’elle avait entamé des discussions avec Industrie Canada, l’un des organismes de réglementation responsables de certains aspects de la LCAP, afin d’obtenir des précisions sur certains aspects de la façon dont les organismes de bienfaisance enregistrés seraient traités en vertu de la LCAP. Le 5 juin, Imagine Canada a publié une « alerte de problème » sur son site Web et à de nombreux organismes de bienfaisance enregistrés sur la façon dont ils croyaient que les activités des organismes de bienfaisance seraient traitées en vertu de la LCAP. De nombreux organismes de bienfaisance ont répondu favorablement à de telles directives, ce qui leur a donné une orientation dans la planification de leurs activités d’observation de la LCAP.
Malheureusement, la certitude souhaitée peut avoir été illusoire. Le 25 juin, moins d’une semaine avant l’entrée en vigueur du règlement sur les messages électroniques commerciaux de la LCAP, Imagine Canada a publié une autre « alerte de problème » indiquant que le CRTC avait indiqué qu’il n’était pas d’accord avec les conseils fournis par les représentants d’Industrie Canada.De plus, le CRTC n’a pas donné de directives précises sur leur interprétation que Imagine Canada doit diffuser aux organismes de bienfaisance canadiens. Selon l'« alerte de problème » :
« Le CRTC n’a pas encore publié de directives officielles sur l’exemption qui s’applique aux organismes de bienfaisance et a indiqué qu’un document de FOIRE AUX QUESTIONS concernant les organismes de bienfaisance enregistrés sera publié au cours des prochaines semaines. [Remarque : Après l’entrée en vigueur de la LCAP.] Par conséquent, l’ampleur des écarts entre l’interprétation fournie par Industrie Canada, les auteurs de la loi et des règlements et le CRTC ne peut devenir évidente qu’après l’entrée en vigueur de la loi. Nous avons écrit au CRTC pour demander de les rencontrer immédiatement afin d’obtenir des éclaircissements et des conseils pour aider les organismes de bienfaisance.
Il est très malheureux que les organismes de bienfaisance enregistrés, comme les organismes sans but lucratif et les entreprises commerciales au Canada, devront attendre des éclaircissements sur de nombreuses questions en suspens en vertu de la nouvelle loi jusqu’à ce que la loi soit en place.
Nous espérons que l’incertitude créée par la nouvelle loi sera prise en considération dans les décisions d’application de la loi du CRTC en ce qui concerne les efforts de conformité des entreprises légitimes, des organismes sans but lucratif et des organismes de bienfaisance enregistrés alors qu’ils cherchent à naviguer dans ses exigences.
Traduction alimentée par l’IA.
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