Bennett Jones a représenté avec succès l’Institut de la propriété intellectuelle du Canada (IPIC), l’association prééminente de professionnels de la propriété intellectuelle du Canada, à titre d’intervenant devant la Cour d’appel fédérale dans l’affaire Brown c. Canada. Dans une décision rendue le 5 février 2016 (2016 CAF 37), la Cour a statué que le défaut de divulguer son statut de fonctionnaire au cours du processus de demande ne peut constituer un motif d’invalidation d’un brevet délivré. Cette décision apporte des précisions aux agents de brevets, aux demandeurs de brevets et aux titulaires de brevets.
M. Brown a déposé une demande de brevet en 1999 pour une invention relative à la décontamination et au confinement des dangers biologiques et chimiques. Le brevet délivré en 2010. En 2012, Brown a intenté une poursuite en contrefaçon de brevet devant la Cour fédérale contre la Couronne et HDT Tactical Systems. HDT avait obtenu un contrat du gouvernement pour le même type de système vendu par la société de Brown.
La Couronne a défendu l’action et a également présenté une demande reconventionnelle selon laquelle le brevet de Brown était invalide. La demande reconventionnelle comprenait une nouvelle question juridique. Brown était membre de la Réserve supplémentaire des Forces canadiennes lorsqu’il a déposé sa demande de brevet. La Couronne a allégué que Brown n’avait pas respecté ses obligations en vertu de la Loi sur les inventions des fonctionnaires (LPSI) et avait divulgué son statut de fonctionnaire pendant le processus de demande de brevet et que, par conséquent, le brevet était invalide. Dans le cadre d’une requête en jugement sommaire, un juge de la Cour fédérale a déterminé que Brown était un « fonctionnaire » au moment du dépôt de la demande et que l’omission de ces renseignements constituait une allégation importante fausse, même si la Loi sur les brevets n’exige pas que ces renseignements soient inclus dans une demande.
Brown a interjeté appel de la décision devant la Cour d’appel fédérale, où l’IPIC a obtenu l’autorisation d’intervenir. L’IPIC a soutenu avec succès que la Loi sur les brevets et les Règles sur les brevets sont un code complet pour la délivrance ou la perte de droits de brevet, et que toute non-conformité à d’autres lois fédérales, y compris la PSIA, ne peut jamais constituer un motif d’invalider un brevet.
Cette décision est bien accueillie par la communauté des brevets au Canada. La décision antérieure prenait une obligation qui ne découlait qu’en vertu de la LRPE et appliquait une pénalité qui ne prenait naissance qu’en cas de non-conformité à la Loi sur les brevets.
La décision du 5 février fournit des conseils aux déposants de demandes de brevet et élimine également la possibilité qu’un défendeur dans une action en contrefaçon de brevet puisse alléguer un non-respect de la LPE dans le cadre d’une contestation de la validité d’un brevet.
L’IPIC a exprimé sa gratitude pour l’expertise, le temps et les efforts de Trent Horne et Melissa Dimilta, avocats de l’IPIC. Melissa est avocate associée et avocate en propriété intellectuelle chez Bennett Jones.
Pour accéder au jugement et aux motifs du jugement dans l’affaire Brown c. Canada, visitez http://decisions.fca-caf.gc.ca/fca-caf/decisions/en/item/135341/index.do.
Traduction alimentée par l’IA.
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