Écrit par Ranjan Agarwal, Ethan Schiff and Dylan Gibbs
En octobre et en novembre, le rôle de la Cour suprême du Canada est en grande partie constitué d’affaires criminelles. Cela dit, trois appels peuvent intéresser les entreprises et les organisations qui font face à des poursuites civiles.
- Le 6 octobre, la Cour a entendu l’appel très médiatisé dans Donovan v Sherman Estate, 2019 ONCA 376. Dans cette affaire, après les meurtres de Barry et Honey Sherman, la Cour supérieure de justice de l’Ontario a nommé un fiduciaire de la succession et a rendu une ordonnance de protection scellant les dossiers judiciaires pertinents. Un journaliste du Toronto Star a demandé l’accès aux dossiers – il a présenté une demande de résiliation de l’ordonnance de protection et de desserrage du dossier du tribunal. La Cour d’appel a annulé les ordonnances de protection, statuant que le fait que les personnes décédées aient été assassinées était insuffisant pour justifier l’octroi de l’ordonnance de mise sous scellés. De l’avis de la Cour d’appel, la décision du juge de première instance équivalait en fait à des conjectures selon lesquelles le fait de permettre au public d’avoir accès aux dossiers pourrait créer un risque pour les bénéficiaires et les fiduciaires.
- Ontario (Procureur général) v Clark, 2019 ONCA 311, qui a été entendue le 15 octobre, s’intéresse aux questions relatives aux réclamations contre les procureurs de la Couronne pour mauvaise interprétation dans l’exercice d’une charge publique. Ici, les policiers ont arrêté un accusé, qui a allégué que les policiers l’avaient agressé pendant son arrestation. Les policiers ont fourni aux procureurs de la Couronne des éléments de preuve disculpatoires au sujet des allégations de voies de fait, mais les procureurs ne se sont pas fondés sur ces éléments de preuve dans les poursuites criminelles contre l’accusé. Statuant en faveur de l’accusé dans la procédure pénale, les tribunaux ont été très critiques à l’égard de la conduite des policiers. Les policiers ont ensuite poursuivi les procureurs de la Couronne pour des réclamations fondées sur l’atteinte à la réputation.
- Dans MediaQMI Inc. c Kamel, 2019 QCCA 814, qui sera entendue le 12 novembre, la Cour examinera le droit d’accéder aux documents scellés d’une autre affaire. En l’espèce, une entreprise de médias a présenté une motion visant à mettre fin à une ordonnance de mise sous scellés pour accéder aux pièces à conviction dans une affaire distincte, qui a été abandonnée peu de temps après. Les intimés ont déposé des demandes pour que certains documents demeurent sous scellés. La Cour d’appel du Québec a statué que les actes de procédure devaient être rendus publics, mais que l’un des intimés pouvait retirer certaines pièces du dossier.
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