Écrit par Ed Kroft, Q.C., Claire Kennedy and Deborah Toaze
Le 18 février 2021, la Cour suprême du Canada a annoncé qu’elle n’entendra pas l’appel en matière de taxe sur les prix de transfert impliquant le gouvernement du Canada et Cameco Corporation. Cameco a déjà eu gain de cause devant la Cour canadienne de l’impôt et la Cour d’appel fédérale.
Quelle est la prochaine étape?
La décision de la Cour suprême du Canada de ne pas entendre l’appel en matière de prix de transfert de Cameco sera probablement aussi digne d’intérêt qu’une décision d’entendre l’appel l’aurait été.
La Cour suprême du Canada ne justifie pas le rejet ou l’acceptation d’une demande d’autorisation. Par conséquent, on ne peut que spéculer sur les motifs des actions de la Cour suprême du Canada. Néanmoins, le résultat de la décision de la Cour suprême du Canada de ne pas entendre l’appel cameco est que les décisions de la Cour d’appel fédérale et de la Cour canadienne de l’impôt sont maintenues en ce qui concerne l’interprétation et l’application des dispositions de « requalification » de l’article 247 de la Loi de l’impôt sur le revenu. Plus précisément, la Cour d’appel fédérale a statué que les dispositions de « requalification » de l’article 247 de la Loi de l’impôt sur le revenu ne s’appliquent que dans les cas où aucun tiers n’entreprendrait les opérations que l’ARC juge offensantes.
On pourrait en déduire que la Cour suprême du Canada n’a pas été influencé par les arguments de la Couronne concernant l’importance nationale de l’appel de Cameco, fondés en partie sur les allégations de la Couronne concernant l’ampleur des cotisations de prix de transfert émises au cours des trois dernières années.
En refusant d’entendre l’appel de Cameco, la Cour suprême du Canada a fourni aux contribuables et à l’ARC une certaine clarté et certitude concernant les dispositions de « requalification » de l’article 247 de la Loi de l’impôt sur le revenu.
Bennett Jones et les différends en matière de prix de transfert
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Traduction alimentée par l’IA.
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