Le 13 novembre 2013, deux organisations environnementales ont déposé une pétition qui conteste la légalité de la pratique de la BC Oil and Gas Commission (OGC) d’accorder des approbations pour l’utilisation à court terme de l’eau dans la fracturation hydraulique et d’autres opérations pétrolières et gazières, et cherche à annuler certaines approbations spécifiques.
L’article 8 de la Water Act de la Colombie-Britannique donne à l’OGC le pouvoir d’accorder des approbations pour l’utilisation à court terme de l’eau. Une approbation peut être accordée pour le détournement ou l’utilisation de l’eau si cette dérivation ou cette utilisation « est requise pour une durée maximale de 24 mois ». La procédure d’obtention d’une approbation est moins onéreuse que celle d’obtention d’une licence.
Il est allégué que l’OGC a pour pratique d’accorder des approbations « qui se combinent pour dépasser une durée ou le délai légal ». Les pétitionnaires soutiennent que c’est illégal parce qu’un permis d’utilisation de l’eau est requis si l’utilisation ou le détournement de l’eau est requis « pour plus d’une durée » ou « pendant plus de 24 mois ».
Le Manuel d’application à court terme de l’utilisation de l’eau de l’OGC indique que, bien que la plupart des approbations ne dépassent pas 12 mois, ces approbations accordées pour un maximum de 24 mois concernent généralement « l’activité sismique, la construction de routes d’hiver, les pirogues de sources d’eau ou la phase d’exploration initiale d’un projet de fracturation hydraulique ». Le manuel prévoit également qu’une approbation ne peut pas être prolongée et qu’une nouvelle demande doit être faite si le titulaire de l’approbation souhaite utiliser la même source d’eau au-delà de la durée initiale.
Les approbations spécifiques contestées dans la pétition permettent le prélèvement d’eau dans les « abris de source d’eau », une source que l’OGC a commencé à réglementer en mars 2011 lorsqu’il a publié la Directive 2011-02. La directive définit à la fois une « pirogue de source d’eau » et une « fosse d’emprunt ». Une fosse d’emprunt est une excavation résultant de l’extraction de matériaux (emprunt) pour le remblai, de la construction de routes et de plateformes de puits, et d’autres activités liées au pétrole et au gaz. Une pirogue de source d’eau est une fosse d’emprunt dans laquelle l’eau s’est naturellement accumulée (par la fonte des neiges, les précipitations ou l’apport d’eau souterraine).
La directive exige l’approbation de l’utilisation, sur les terres de la Couronne et à des fins pétrolières et gazières, de l’eau provenant des fosses d’emprunt et des abris de source d’eau. Elle crée également l’obligation d’obtenir une approbation avant de prélever de l’eau naturellement accumulée d’un « site de stockage d’eau ». Les entreprises détenant des approbations sont tenues de soumettre des données trimestrielles concernant leurs retraits mensuels. En vertu de la directive, à moins qu’une entreprise n’ait une tenure sur le terrain sur lequel se trouve une fosse d’emprunt ou une pirogue de source d’eau, les approbations en vertu de l’article 8 peuvent être accordées à plusieurs entreprises. Bien que l’eau puisse être retirée par toute entreprise détenant une approbation, la directive stipule qu'« il n’y a aucune garantie ou préséance sur l’eau ».
Si la pétition est accueillie, les entreprises qui ont besoin d’eau au-delà de la durée initiale d’une approbation, y compris l’eau provenant d’une pirogue de source d’eau, peuvent maintenant avoir à demander un permis d’utilisation de l’eau, un processus plus onéreux, au lieu de simplement demander une autre approbation à court terme. Cela alourdira probablement le fardeau réglementaire des sociétés pétrolières et gazières.
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