Écrit par Parker Mckibbon, Sharon Singh, Thomas McInerney, Stephanie Ridge, Sean Assié and Brad Gilmour
Le 16 juillet 2020, Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) a publié son Évaluation stratégique des changements climatiques (SACC). Le CCSC fournit une orientation détaillée aux promoteurs de projets tenus d’évaluer les impacts des changements climatiques dans le cadre d’une évaluation d’impact fédérale en vertu de la Loi sur l’évaluation d’impact, LS 2019, c 28, article 1 (LEI). Le 6 octobre 2020, ECCC a publié une version révisée de la SACC afin d’clarifier la façon dont les régimes à consommation nette zéro et les crédits compensatoires seront pris en compte dans le processus d’évaluation d’impact.
Nous avons fourni une analyse approfondie de la SACC dans Les gouvernements du gouvernement mondial publient une évaluation stratégique du changement climatique. Nous fournissons ici une mise à jour résumant les révisions pertinentes du SACC publiées le 6 octobre 2020.
Émissions de GES évitées
Dans la SACC révisée, ECCC a fourni plus de détails sur ce qui constitue des émissions nationales évitées de GES dans la quantification des émissions nettes de GES d’un projet. Plus précisément, les émissions de GES nationales évitées peuvent inclure l’absorption des émissions de GES à la suite de mesures d’atténuation distinctes du projet et non reflétées dans les émissions directes de GES d’un projet. Cela pourrait inclure des mesures prises au niveau de l’entreprise au Canada, comme l’utilisation de la technologie de captage direct de l’air et le boisement; à condition que l’action de la société ne soit pas requise par la loi, qu’elle ne soit pas comptée comme des crédits compensatoires et qu’elle puisse être affectée à un projet.
Crédits compensatoires
ECCC a ajouté que tous les crédits compensatoires utilisés dans le cadre de la SACC auraient dû être accordés au plus tard cinq ans avant l’année où les émissions se sont produites. Ce changement oblige les promoteurs à utiliser les crédits compensatoires récents, plutôt que les crédits compensatoires qui sont émis bien avant le moment des émissions. Les promoteurs de projets en Alberta doivent être conscients que cette période d’expiration est beaucoup plus courte que la période d’expiration de huit ans (à partir de l’année suivant l’année de délivrance) régissant les crédits de performance en vertu du Règlement sur l’innovation technologique et la réduction des émissions, Alta Reg 133/2019 (RÈGLEMENT TIER).
Plan pour atteindre des émissions nettes zéro d’ici 2050
La majeure partie des révisions apportées à la SACC ont été ajoutées pour expliquer le plan de zéro émission nette (le Plan à consommation nette zéro), que nous avons résumé dans Les gouvernements du gouvernement mondial publient une évaluation stratégique des changements climatiques. ECCC a précisé qu’il n’est pas nécessaire que le Plan de réduction nette zéro décrive toutes les technologies ou pratiques qu’un projet mettra en œuvre pour atteindre des émissions nettes nulles. Toutefois, un plan de réduction nette zéro devrait inclure des réductions d’émissions à des intervalles précis jusqu’en 2050 et devrait chercher à maximiser les réductions absolues des émissions au cours des premières années de la durée de vie d’un projet.
Les nouvelles révisions comprenaient un qualificatif selon lequel si un plan à consommation nette zéro ne précise pas comment un projet atteindra des émissions nettes nulles d’ici 2050, cela n’empêchera pas le projet de passer par le processus d’évaluation d’impact. Lorsqu’il n’est pas possible de préciser comment les réductions de l’année ultérieure seront réalisées lorsqu’un projet est approuvé, la ministre de l’Environnement et du Changement climatique peut exiger d’un promoteur qu’il met à jour ses plans tout au long du projet afin de préciser comment des réductions d’émissions supplémentaires seront réalisées.
Enfin, les émissions de GES en amont d’un projet sont maintenant assujetties à l’exigence d’un plan net zéro et ne sont plus exclues de cette exigence.
Principaux points à retenir
Les promoteurs de projets devraient être conscients des révisions apportées au CCSA, car ils :
- reconnaître que les émissions de GES nationales évitées peuvent inclure le retrait des émissions de GES de mesures distinctes du projet, y compris les mesures prises à l’échelle de l’organisation;
- inclure une période d’expiration de cinq ans pour les crédits compensatoires, qui diffère de la période d’expiration de huit ans (mesurée à partir de l’année suivant l’année d’émission) régissant l’utilisation des crédits de performance en vertu du règlement TIER;
- clarifier davantage le contenu d’un plan à consommation nette zéro, une exigence qui s’applique maintenant aux émissions de GES en amont d’un projet; et
- préciser qu’un projet ne sera pas disqualifié en vertu du processus d’évaluation d’impact si un promoteur de projet ne précise pas comment le projet atteindra des émissions nettes nulles, ce qui est utile compte tenu des difficultés liées à la projection de réductions d’émissions sur une période de 30 ans.
Les promoteurs de projets devraient être au courant de ces révisions lorsqu’ils se préparent aux évaluations en vertu de la LEI. ECCC prévoit publier un guide technique pour fournir d’autres directives et détails sur l’élaboration d’un plan crédible pour atteindre des émissions nettes nulles dans un proche avenir, qui fournira des directives supplémentaires sur la préparation d’un plan net zéro.
Si vous avez des questions concernant le SACC ou la préparation d’un plan Net-Zero, veuillez contacter un membre de notre Climate Change practice.
Traduction alimentée par l’IA.
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