Nouvelles propositions de dumping de sociétés étrangères affiliées
Écrit par John R. Owen
Le 14 août 2012, le ministère des Finances a publié un avant-projet de loi qui comprend une version révisée des propositions de dumping de sociétés étrangères affiliées déposées dans le budget fédéral du 29 mars. L’objectif déclaré des propositions est de freiner l’érosion inappropriée de l’assiette fiscale canadienne, mais les règles sont beaucoup plus larges que cela. Les propositions révisées peuvent avoir des conséquences fiscales défavorables lorsqu’une société résidant au Canada (société résidente du Canada) qui est, ou devient, contrôlée par une société non-résidente (une société mère) fait un placement dans une société non-résidente (une société assujettie) qui est, ou devient, une société étrangère affiliée de la société résidente. De nombreux mémoires ont été présentés au ministère des Finances pour soulever des préoccupations au sujet des propositions et une autre ébauche de la loi est attendue. Toutefois, il reste à voir si ces préoccupations seront pleinement prises en compte.
Les conséquences fiscales défavorables peuvent comprendre le paiement réputé d’un dividende par la société résidente à la société mère égal au montant du placement. Le dividende est assujetti à la retenue d’impôt sur les dividendes à 25 % (ou à tout taux inférieur disponible en vertu d’une convention fiscale applicable). Parmi les autres conséquences fiscales possibles, mentionnons la réduction du capital versé des actions de la CRIC, ce qui pourrait avoir une incidence sur les stratégies de rapatriement et le respect des limites de capitalisation restreinte de la dette.
Ce résumé n’est pas un examen technique des propositions, mais une aide pour identifier les circonstances dans lesquelles les propositions pourraient s’appliquer. En raison de l’étendue des règles, un fiscaliste devrait être consulté avant qu’une société résidente sous contrôle étranger ne fasse quoi que ce soit qui pourrait être considéré comme un investissement dans une société assujettie.
L’investissement dans une société assujettie par une société résidente est défini de façon très large et peut englober un large éventail d’opérations ou d’événements, y compris :
- l’acquisition d’actions d’une société non-résidente auprès de la trésorerie ou d’une autre personne,
- un apport de capital à une société non-résidente,
l’octroi d’un avantage à une société non-résidente, comme la prestation de services à la société non-résidente pour une contrepartie inférieure au marché ou l' la remise d’une dette existante de la société non-résidente, - la création ou l’acquisition d’un titre de créance d’une société non-résidente,
- la prolongation de la durée d’une dette existante due par, ou la prolongation de la date de rachat, d’acquisition ou d’annulation d’actions existantes détenues dans une société non-résidente, et
- l’acquisition d’une option, droit ou intérêt dans l’un des renoncement.
Il est important de noter qu’un investissement dans une société assujettie peut également comprendre l’acquisition par une société résidente sous contrôle étranger d’actions d’une autre société résidant au Canada si cette autre société tire plus de 50 % de sa valeur d’une ou de plusieurs sociétés non-résidentes qui sont des sociétés étrangères affiliées.
Bien qu’il y ait des exceptions et des réserves aux situations ci-dessus, les règles sont délicates et certaines d’entre elles exigent un choix conjoint et ont leurs propres répercussions fiscales, comme l’imputation des revenus d’intérêts au CRIC. Les droits acquis sont limités et n’excusent généralement que les opérations sans lien de dépendance effectuées avant 2013 conformément à une entente écrite conclue avant le 29 mars 2012. Les contribuables peuvent choisir que la version budgétaire des propositions s’applique aux opérations effectuées après le 28 mars 2012 et avant le 14 août 2012.
Traduction alimentée par l’IA.
Veuillez noter que cette publication présente un aperçu des tendances juridiques notables et des mises à jour connexes. Elle est fournie à titre informatif seulement et ne saurait remplacer un conseil juridique personnalisé. Si vous avez besoin de conseils adaptés à votre propre situation, veuillez communiquer avec l’un des auteurs pour savoir comment nous pouvons vous aider à gérer vos besoins juridiques.
Pour obtenir l’autorisation de republier la présente publication ou toute autre publication, veuillez communiquer avec Amrita Kochhar à kochhara@bennettjones.com.