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Facteurs continus influant sur la croissance
Comme nous l’avons expliqué dans nos perspectives économiques de l’automne 2011, les entreprises devraient être conscientes de trois facteurs importants qui influent sur la performance économique mondiale à court terme lorsqu’elles établissent leurs plans.
Premièrement, en tant qu’héritage de la crise financière, le désendettement dans les secteurs financier, des ménages et du gouvernement limitera la croissance économique à des niveaux inférieurs à la tendance dans de nombreuses économies avancées. Deuxièmement, la forte croissance se poursuivra dans les économies de marché émergentes (EME), bien qu’à des taux légèrement inférieurs à ceux des dernières années, en particulier en Chine, qui est devenue relativement plus dépendante de la demande intérieure pour stimuler la croissance. Troisièmement, la façon dont les politiques économiques s’adaptent aux perspectives de croissance et aux déséquilibres internes jouera un rôle crucial. Sur tous les marchés, il existe un degré accru d’incertitude en ce qui concerne la politique économique, car les gouvernements des économies avancées font face aux conséquences politiques du désendettement et les gouvernements des pays émergents, en particulier la Chine, sont aux prises avec la politique intérieure d’adaptation au ralentissement de la croissance de la demande extérieure.
Dynamique récente de l’économie mondiale
Dans nos perspectives économiques de l’automne 2011 pour 2012, notre scénario de référence d'« ajustements des politiques sans nouvelle crise » prévoyait un ralentissement important de l’économie mondiale résultant (i) de la stagnation dans la zone euro, (ii) de l’absence d’accélération de la croissance aux États-Unis par rapport à son rythme tiède de 2011, et (iii) d’une expansion plus lente mais toujours forte en Chine. Alors que les opérations de refinancement à long terme de la Banque centrale européenne ont atténué une crise de financement bancaire et amélioré les conditions financières cette année, les récentes mesures de politique économique et budgétaire des gouvernements (plus d’austérité) ont signifié que les perspectives de croissance immédiates des économies européennes se sont détériorées. Les récents développements politiques en Hollande, en France et en Grèce pourraient conduire à une réduction des mesures d’austérité, mais jettent davantage de doute sur la stabilité financière dans l’ensemble de la zone euro.
Dans l’ensemble, les nouvelles informations sur l’évolution économique n’ont que légèrement modifié notre point de vue sur la croissance mondiale à court terme, mais ont modifié nos projections d’où viendra cette croissance mondiale.
La dynamique récente qui façonne nos points de vue comprend les développements suivants : (1) la zone euro a connu une contraction marquée à la fin de 2011, et les indicateurs à haute fréquence suggèrent que l’économie continue de se contracter. De plus, il y a peu de confiance dans le fait que la croissance peut être rétablie rapidement; (2) La croissance de la production aux États-Unis s’est accélérée depuis le troisième trimestre de 2011 et les conditions du marché du travail se sont améliorées, mais les perspectives d’une croissance plus rapide de l’emploi ne sont pas solides; (3) la croissance en Chine au début de 2012 a sensiblement ralenti pour des raisons internes et externes, mais une certaine amélioration est attendue au cours des deux prochaines années; (4) depuis décembre dernier, les prix internationaux du pétrole (mais pas le prix du WTI aux États-Unis) ont considérablement augmenté par rapport aux niveaux déjà élevés, essentiellement en raison de préoccupations quant à la suffisance de l’offre; et 5) les conditions financières mondiales se sont quelque peu assouplies.
Cette dynamique du « point de départ » indique une croissance moins forte au cours des deux prochaines années dans la zone euro et en Chine que ce qui avait été prévu l’automne dernier, mais une croissance plus forte aux États-Unis (et au Canada) en 2012 sans autre amélioration en 2013.
Perspectives à court terme : 2012-2013
La croissance mondiale devrait ralentir à nouveau en 2012 – à 3,2 % contre 3,8 % en 2011 – avant de remonter à 3,5 % en 2013. Ces taux de croissance sont inférieurs à quatre pour cent, le taux de tendance qui est généralement considéré comme le taux de croissance non inflationniste durable à long terme pour l’économie mondiale. Cela implique que le chômage mondial devrait rester élevé au cours des deux prochaines années. Comme précédemment, cette projection suppose que les ajustements politiques préviendront de nouvelles crises. Cette projection n’est pas sans risques, non seulement en ce qui concerne la zone euro, mais aussi à l’égard des États-Unis, où un soi-disant précipice budgétaire (voir ci-dessous) en 2013 menace la reprise.
Perspectives à court terme de croissance de la production (%)
2010 | 2011 | 2012 | 2013 | |
---|---|---|---|---|
Canada | 3.2 | 2,5 (2.1) | 2,4 (1,9) | 2,4 (2,9) |
États-Unis | 3,0 | 1,7 (1,7) | 2,3 (1,7) | 2,5 (3,2) |
Zone euro | 1,9 | 1,5 (1,5) | -0,4 (0,2) | 0,9 (1,5) |
Chine | 10,4 | 9,2 (9.1) | 8,2 (8,5) | 8,5 (8,7) |
Monde | 5.3 | 3,8 (3,7) | 3.2 (3.1) | 3,5 (3,7) |
*Les chiffres entre parenthèses sont tirés des Bennett Jones Automne 2011 Perspectives économiques
Une grande partie de la performance mondiale inférieure à la normale à l’avenir provient de la zone euro, où le resserrement budgétaire, le désendettement du secteur privé et les boucles de rétroaction défavorables entre la faible croissance, la détérioration de la situation budgétaire, l’augmentation des besoins de recapitalisation des banques, le désendettement et les contraintes de crédit sur les dépenses privées maintiennent l’économie en récession au moins au premier semestre de 2012 et limitent sévèrement sa reprise en 2013. Le PIB réel devrait diminuer de 0,4 % en 2012 et n’augmenter que de 0,9 % en 2013, ce qui reste inférieur à un taux de croissance tendancal à long terme de 1,0 à 1,5 %. Les gains nets à l’exportation, probablement soutenus par un euro plus faible, sont la seule source importante de croissance de la production. Les dépenses finales des ménages, des entreprises et des gouvernements diminuent en 2012 et stagnent en 2013. Les récents développements politiques suggèrent des risques croissants de résistance politique au pacte budgétaire promu par l’Allemagne et augmentent l’incertitude financière dans la zone euro. À notre avis, il est regrettable que, dans les discussions actuelles, l’accent soit mis de manière disproportionnée sur la correction à court terme des déficits budgétaires par opposition aux changements structurels nécessaires pour promouvoir la croissance, en particulier dans les économies de la périphérie.
La croissance aux États-Unis, en revanche, passe de 1,7 % en 2011 à près de 2,5 % au cours des deux prochaines années. Ce taux modéré, qui est probablement légèrement inférieur au taux tendancieux à long terme, ne devrait au mieux apporter qu’une amélioration progressive de la situation de l’emploi aux États-Unis à partir de maintenant. La faiblesse persistante de l’économie qui en résulte devrait militer contre toute hausse des taux directeurs au cours des deux prochaines années.
Parmi les facteurs qui continueront de peser sur les perspectives de croissance aux États-Unis, il y a un excédent de logements et de maisons inoccupés dans le pipeline de forclusion. Cela devrait limiter le rebond de la construction résidentielle jusqu’à la fin de 2013. L’atonie des prix de l’immobilier continue de limiter la croissance de la valeur nette des ménages et des dépenses de consommation. De plus, la faible croissance prévue dans le reste du monde, en particulier en Europe, et une appréciation possible du dollar américain par rapport à l’euro, si les perspectives européennes se détérioraient davantage, retarderaient la croissance des exportations.
Toutefois, le plus grand vent de face potentiel et le plus grand risque pour les perspectives des États-Unis proviennent d’un resserrement marqué de la politique budgétaire, en particulier en 2013. En effet, les politiques liées aux mesures de relance devraient prendre fin d’ici la fin de 2012, tandis qu’une consolidation budgétaire supplémentaire de 1,5 % du PIB (y compris des réductions automatiques des dépenses en vertu des plafonds de dépenses mis en place l’année dernière) est prévue pour 2013. Le resserrement budgétaire pourrait grimper à quatre pour cent du PIB en 2013 si les réductions temporaires d’impôt sur la sécurité sociale et les réductions d’impôt sur le revenu adoptées par l’administration Bush sont autorisées à expirer. Notre projection de croissance aux États-Unis de 2,5 % pour 2013 est conforme à une réduction du PIB réel d’environ deux % induite par la politique budgétaire et à une contribution positive du secteur privé à la croissance d’environ 4,5 %. Si le frein budgétaire atteignait moins quatre pour cent à la place, l’économie réelle serait plongée dans une récession qu’aucun degré de détente monétaire ne pourrait éviter. Nous nous attendons à ce qu’un certain temps après novembre, un accord politique soit conclu pour éviter de franchir le précipice budgétaire, mais il pourrait y avoir des turbulences financières temporaires, une perte de confiance et une grande incertitude jusqu’à ce que le Congrès du canard boiteux trouve un moyen de prendre du recul.
La croissance en Chine et dans plusieurs autres pays émergents devrait ralentir au cours des deux prochaines années. Il convient toutefois de garder à l’esprit qu’un certain ralentissement peut être souhaitable pour contenir les pressions inflationnistes. En Chine, un taux d’investissement très élevé devrait diminuer, tandis que la croissance de la consommation des ménages devrait reprendre, soutenue en partie par de fortes hausses des salaires réels. Le gouvernement chinois vise une croissance annuelle de 7,5 pour cent cette année et de sept pour cent au cours de la période actuelle du plan quinquennal. Cela nécessiterait une croissance de l’investissement plus lente que par le passé. Nous pensons que la croissance du PIB sera maintenue à plus de huit pour cent au cours des deux prochaines années, notant que les autorités chinoises disposent d’une marge de manœuvre considérable pour maintenir la croissance à un tel niveau.
La demande globale dans les EME devrait rester robuste, bien qu’un peu plus lente, et devrait maintenir les prix des produits de base proches des niveaux élevés actuels. Les prix de certains produits industriels de base pourraient se raffermiser à la fin de 2012 à mesure que la croissance mondiale s’accélérera. Les prix internationaux du pétrole pourraient connaître des pics en raison de perturbations de l’approvisionnement d’origine politique, car la capacité de réserve de pétrole à l’échelle mondiale restera probablement assez serrée. Mais avec une croissance mondiale inférieure à quatre pour cent au cours des deux prochaines années, il y aura peu de pression à la hausse soutenue sur les prix des produits industriels et énergétiques.
Des taux d’intérêt directeurs exceptionnellement bas devraient persister au cours des deux prochaines années dans la plupart des pays avancés et pourraient même s’atténuer davantage dans la zone euro. Par conséquent, les taux devraient rester à leur limite inférieure beaucoup plus longtemps que ce qui était prévu il y a 18 mois, voire un an. Dans les économies émergentes, les taux pourraient légèrement s’assouplir en réponse au ralentissement de la croissance, surtout si les prix agricoles n’alimentent pas les pressions inflationnistes.
L’expansion de la production au Canada en 2011 s’est avérée plus forte que prévu, principalement en raison de la résilience accrue des dépenses des ménages. La forte croissance de l’emploi au cours des quatre premiers mois de 2012 donne à penser que ces tendances de la croissance de la production et des dépenses des ménages devraient se poursuivre au cours du premier semestre de cette année. D’autre part, le dollar canadien s’est quelque peu raffermissement depuis novembre dernier, et les producteurs canadiens n’ont pas profité de la hausse des prix internationaux du pétrole, car les rabais du WTI américain hors Brent et des prix du pétrole de l’Ouest canadien hors du WTI ont été exceptionnellement importants cette année. Ces rabais exceptionnels devraient prendre fin à moyen terme, à condition que les projets de pipelines proposés aux États-Unis soient mis en service au cours des prochaines années. Entre-temps, ils retiendront les gains potentiels en matière de termes de l’échange au Canada.
À l’avenir, la croissance canadienne devrait se poursuivre à un rythme annuel de 2,4 % au cours des deux prochaines années, un rythme à peine plus lent qu’en 2011. L’économie devrait fonctionner à pleine capacité vers le milieu de l’année 2013. La quasi-totalité de la croissance projetée provient des dépenses intérieures finales des entreprises et des ménages, malgré le fait que les dépenses des ménages peuvent être quelque peu limitées par le ratio élevé de la dette des ménages au revenu. Conformément aux nouveaux budgets de cette année, les dépenses gouvernementales en biens et services ne contribueront pas à la croissance. Les exportations nettes réelles n’apporteront qu’une faible contribution à la croissance, car l’expansion du commerce mondial devrait ralentir en 2012 (voir la section Commerce ci-dessous). De plus, de nombreuses industries canadiennes (en particulier dans le secteur de la fabrication) ont un grave problème de compétitivité des coûts et elles peuvent perdre des parts de marché au pays et à l’étranger.
Dans ce scénario, nous ne nous attendons qu’à une hausse très graduelle des taux d’intérêt, à une augmentation modeste de l’emploi et à une stabilité ou à une légère baisse des prix des logements. Par conséquent, le risque de désendettement important des ménages canadiens en 2012 et en 2013 semble faible.
Les taux directeurs canadiens devraient demeurer bas en 2012 et en 2013, bien qu’à un moment donné au cours de cette période, ils pourraient bien commencer à augmenter à un rythme mesuré à mesure que la capacité excédentaire de l’économie canadienne sera absorbée, comme le prévoit la Banque du Canada. Bien qu’un élargissement de l’écart de taux d’intérêt en faveur du Canada aurait alors tendance à pousser le dollar canadien à la hausse, il faut s’attendre à une grande volatilité de la monnaie autour de la parité en réponse à l’évolution de la situation internationale. S’il devait y avoir un choc pour l’économie canadienne, à la baisse ou à la hausse, notre politique monétaire de ciblage de l’inflation s’ajusterait, tout comme automatiquement certains éléments des revenus et des dépenses du gouvernement.
Quelques implications pour les entreprises canadiennes
Les entreprises canadiennes ont enregistré un excédent financier important au cours des années qui ont suivi la récession et, par conséquent, ont maintenant des bilans sains. Toutefois, leur compétitivité des coûts s’est nettement détériorée en raison d’une appréciation substantielle du dollar canadien. Ce n’est qu’en 2011 qu’une croissance plus rapide de la productivité au Canada qu’aux États-Unis a légèrement compensé l’appréciation.
Des bilans solides, combinés à de faibles taux de financement et à un dollar canadien fort, offrent des conditions favorables à l’acquisition de nouveaux biens d’équipement et aux investissements connexes dans l’amélioration de l’efficacité et l’innovation de produits. D’autre part, les entreprises devront composer avec un dollar canadien susceptible de demeurer près de la parité, ce qui accélérera les coûts de main-d’œuvre (particulièrement dans l’Ouest canadien) et à des pénuries plus graves de certaines compétences dans l’ensemble du pays, en particulier dans les secteurs de la construction et de l’ingénierie. Les obstacles au commerce ne devraient pas constituer un obstacle à la croissance des entreprises.
Questions commerciales
La vigueur du commerce mondial a été un élément important de la reprise rapide du PIB mondial en 2010. La croissance du commerce a ralenti à 5,0 % en 2011, mais a continué de croître plus rapidement que le PIB mondial. La faible croissance du PIB mondial en 2012 implique que le commerce ne devrait croître que de 3,7 %. 1 Et malgré la crise économique mondiale, les efforts bilatéraux pour négocier des accords de libre-échange se poursuivent. Néanmoins, Pascal Lamy, Directeur général de l’OMC, a fait observer que « de récents dérapages inquiétants sous la forme de mesures restrictives pour le commerce ont été enregistrés », et aucun progrès n’a été réalisé dans le cycle de négociations de Doha.
En ce qui concerne le cycle de négociations commerciales de Doha, les perspectives ne sont pas bonnes. Les pays brics – le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud – ont publié une déclaration soulignant que l’achèvement du Cycle de Doha « serait une étape importante » dans le renforcement du système commercial multilatéral. Cependant, il n’y a aucune croyance apparente dans l’administration américaine qu’un quelconque type de percée est possible. En effet, Michael Punke, l’ambassadeur des États-Unis à l’OMC qui a représenté les États-Unis à la réunion des ministres du Commerce du G20 de Puerto Vallarta, a publié une déclaration à la fin de la réunion au cours de laquelle il n’a fait aucune mention du Cycle de Doha. On ne s’attend pas à ce que la réunion du G8 ou la réunion du G20 de juin au Mexique mettent beaucoup l’accent sur le commerce, bien qu’il y ait une réaffirmation, et peut-être un renforcement utile, de l’engagement d’éviter le protectionnisme.
Bien que le Cycle de Doha soit peut-être mort, d’importantes négociations bilatérales et régionales (PTP) se poursuivent. Au Canada, le gouvernement Harper continue de mettre l’accent sur son ambitieux programme de négociations commerciales en tant que pierre angulaire de sa Stratégie pour l’emploi et la croissance. Dans le plan budgétaire déposé à la Chambre des communes le 29 mars, le ministre des Finances, M. Flaherty, a déclaré que « le Plan d’action économique de 2012 propose d’intensifier la recherche par le Canada de relations commerciales nouvelles et plus profondes ». La liste des initiatives commence par le Canada et les États-Unis. Les plans d’action frontaliers et réglementaires se poursuivent avec un engagement à resserrés entre le Canada et la Chine, puis passent à des négociations de libre-échange avec l’UE et l’Inde, avant d’énumérer de nombreuses initiatives commerciales et économiques dans pratiquement toutes les zones du monde. Aucun gouvernement canadien n’a jamais eu un programme d’affaires international aussi ambitieux, ni ne lui a accordé une place aussi importante dans les documents les plus visibles du gouvernement – le discours du Trône et le budget.
Les négociations avec l’UE entrent maintenant dans leur phase finale et nous apprendrons probablement avant la fin de l’année si le gouvernement sera en mesure de conclure un accord réel avec l’UE. Si le gouvernement peut ramener cet accord à la maison, il donnera un coup de pouce majeur à leurs ambitions commerciales. D’autre part, un échec, ou un retard indéfini, remettrait en question la probabilité que le gouvernement réalise ses objectifs commerciaux.
Le gouvernement met également d’importants efforts diplomatiques pour donner suite à la décision du premier ministre Harper de chercher à se joindre aux négociations de partenariat transpacifique (PTP). Toutefois, malgré l’engagement au plus haut niveau de M. Harper et de son ministre du Commerce, le gouvernement n’a jusqu’à présent pas réussi à convaincre les États-Unis d’accepter la participation du Canada. La principale raison semble être que les négociations entre les partenaires de négociation actuels sont si avancées que les États-Unis préféreraient terminer les négociations avant de laisser d’autres pays (c.-à-d. le Canada, le Mexique et le Japon) dans les négociations, de peur qu’ils ne ralentissent le processus.
Les Perspectives économiques du printemps 2012 de Bennett Jones tiennent compte de tous les renseignements disponibles jusqu’au 11 mai 2012 inclus.
Remarques :
- Tiré du 12 avril 2012, communiqué de presse de l’OMC - http://www.wto.org/english/news_e/pres12_e/pr658_e.htm
Traduction alimentée par l’IA.
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