Les fraudes commerciales complexes impliquent souvent un réseau complexe de connexions entre les individus et les entités. Les tiers, tels que les banquiers, les courtiers ou les avocats, peuvent faciliter les activités du fraudeur principal. Compte tenu de cette réalité, le droit canadien a mis au point divers moyens par lesquels ces tiers peuvent être tenus responsables de leur participation à la fraude. L’un de ces moyens est le délit d'«aide consciente ». Il prévoit que lorsqu’une fraude a été commise par une personne ou une institution agissant à titre de fiduciaire ou de fiduciaire de la victime de la fraude, un tiers de la relation fiduciaire peut être personnellement responsable si ce tiers a malhonnêtement aidé à la fraude.
Publié par l’Association of Certified Forensic Investigators.