L’activité économique et l’emploi au Canada et dans les économies avancées continuent de se redresser rapidement et vigoureusement. Dans un cycle économique normal, les entreprises intensifieraient maintenant leurs plans d’embauche, d’investissement et de profit du rebond de la demande à l’échelle mondiale et nationale.
Dans une certaine mesure, c’est ce qui se passe. En fait, l’emploi au Canada a déjà retrouvé son niveau d’avant la pandémie. Cependant, il y a des incertitudes et des pressions à court terme.
La plus grande incertitude est l’évolution future de la pandémie et son impact potentiel sur l’économie. Il y a une lassitude du public à adapter continuellement les mesures de santé publique, l’activité de la vie quotidienne et le lieu de travail pour contrer COVID et ses variantes. Pourtant, les entreprises n’ont pas d’autre choix que de se préparer à différents scénarios dans la conduite et la planification de leurs activités.
Les discussions dans les conseils d’administration à travers le pays et à l’échelle mondiale sont également compliquées par de nombreuses expériences de perturbations de la chaîne d’approvisionnement, de pressions sur les coûts, de questions sur la trajectoire future des taux d’intérêt, de pénuries de main-d’œuvre et d’un lieu de travail en évolution et de tensions dans l’environnement géopolitique et commercial. Les entreprises doivent être lucides quant à toutes ces réalités et à tous ces risques.
Néanmoins, la dynamique sous-jacente du marché, y compris la forte demande des consommateurs au pays et aux États-Unis, avec un soutien effilé mais toujours important des autorités de politique monétaire et budgétaire, fournit une base pour la confiance et l’investissement.
Nos perspectives sont fondées sur l’hypothèse de progrès continus dans la lutte contre la pandémie au Canada et dans le monde.
Il reflète notre jugement selon lequel :
- les goulots d’étranglement de l’offre mondiale devraient diminuer et disparaître en grande partie d’ici le début de 2023, les pressions inflationnistes plus persistantes que prévu, les attentes inflationnistes resteront ancrées et il n’y aura pas de spirale prix-salaires;
- l’économie continuera sur la voie de la reprise. Pour les États-Unis, sur une base du quatrième trimestre au quatrième trimestre (T4 au T4), le PIB devrait croître de 3,4 % en 2022 et de 2,0 % en 2023;
- la Réserve fédérale devrait mettre fin à l’assouplissement quantitatif (QE) au premier semestre de 2022, peut-être dès le premier trimestre, et plus tard augmenter le taux des fonds fédéraux de 0,25% actuellement à 0,75% d’ici la fin de 2022, et à 1,75% d’ici la fin de 2023;
- l’économie canadienne devrait croître vigoureusement à court terme, avant de décélérer graduellement pour atteindre un taux proche du potentiel d’ici la fin de 2023. Le PIB réel augmenterait de 4,6 % en 2022 (T4 au T4) et de 2,3 % en 2023;
- la Banque du Canada commencera probablement à relever son taux directeur au printemps ou au début de l’été, et le portera à 0,75 % d’ici la fin de 2022 et à 1,75 % d’ici la fin de 2023;
- les secteurs public et privé au Canada doivent accélérer la réponse à trois développements structurels qui sont encore plus convaincants aujourd’hui que lorsque nous sommes entrés dans la pandémie: le vieillissement de la population, la numérisation de l’économie et les changements climatiques;
- on ne sauriez trop insister sur la portée, l’ampleur et la complexité de la tâche qui attend le Canada d’accroître les revenus par habitant à moyen et à long terme, car la voie à suivre pour atteindre ou même s’approcher des objectifs du Canada est une transformation profonde de l’économie, avec une partie importante de l’effort à charger en amont;
- il n’y a pas de scénario de croissance durable qui ne nécessite pas une augmentation extraordinairement rapide et durable des investissements publics et privés. C’est faisable, mais cela doit commencer maintenant;
- la grande majorité des investissements dans la croissance durable devront être dirigés par le secteur privé dans l’attente d’un rendement financier compétitif; et
- la politique économique et commerciale doit être carrément axée sur ce défi crucial pour le Canada. Pour faire croître l’économie, pour financer l’investissement et pour assurer la prospérité à long terme, nous ne pouvons pas simplement consommer, importer et emprunter.
Nos Perspectives économiques montrent clairement que pour faire croître notre économie de façon durable à long terme, il faudra une collaboration exceptionnelle entre les secteurs public et privé, dans le cadre d’une stratégie de croissance.
Bennett Jones Perspectives économiques de l’automne 2021La reprise économique canadienne et mondiale se poursuit dans le contexte des défis posés par la pandémie de COVID-19, ne laissant aux entreprises d’autre choix que de se préparer à tous les scénarios. Nous vous offrons les Perspectives économiques de l’automne 2021 comme outil de planification de l’avenir de votre entreprise dans le paysage économique du Canada. |
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