Le 29 juin 2015, le CRTC a annoncé que Porter Airlines Inc. avait accepté de payer 150 000 $ dans le cadre d’un engagement concernant des violations présumées de la Loi canadienne anti-pourriel (LCAP).
La LCAP exige le consentement pour envoyer des messages électroniques commerciaux à une adresse électronique, à moins qu’une exception ne s’applique. La LCAP exige également que les messages électroniques commerciaux fournissent clairement ou bien en vue un mécanisme de désabonnement et se conforment également à d’autres formalités d’information très spécifiques.
Dans cette affaire, il a été allégué que Porter Airlines avait envoyé des messages électroniques commerciaux entre juillet 2014 (la LCAP est entrée en vigueur le 1er juillet 2014) et avril 2015 qui n’étaient pas conformes à la LCAP. Plus précisément, le CRTC a allégué que certains des courriels ne contenaient pas de mécanisme de désabonnement et, dans d’autres cas, le CRTC a allégué que le mécanisme de désabonnement n’était pas clairement ou bien en vue. Il a été allégué que certains des courriels ne comprenaient pas non plus les renseignements précis prescrits exigés par la LCAP. Le CRTC a également allégué que Porter Airlines n’avait pas honoré les demandes de désabonnement, dans certains cas, dans les 10 jours ouvrables.
Lorsqu’il a été mis au défi de prouver qu’il avait consenti à envoyer des messages électroniques commerciaux entre juillet 2014 et avril 2015, le CRTC a signalé que Porter Airlines n’était pas en mesure de fournir une preuve de ces consentements à partir de chaque adresse électronique applicable.
La LCAP prévoit un mécanisme en vertu duquel un intimé peut s’engager auprès du CRTC. Porter Airlines a utilisé cette procédure et, dans le cadre de son engagement, s’est engagée à s’assurer que ses communications à l’avenir sont conformes à la LCAP. Il est rapporté que Porter Airlines a coopéré avec le CRTC et a rapidement pris des mesures correctives pour régler le problème de la conformité. Porter Airlines augmentera la formation et l’éducation du personnel et améliorera ses politiques et procédures de conformité.
Cette poursuite démontre que le CRTC cible les violations techniques et autres en vertu de la LCAP. L’accusation montre également l’importance de l’établissement de la diligence raisonnable comme moyen de défense et de l’importance de pouvoir fournir la preuve de consentements (ou qu’une exemption s’applique) pour envoyer des communications commerciales électroniques à chaque compte.
L’affaire est un rappel pour toutes les organisations qui envoient des messages électroniques commerciaux d’examiner leurs pratiques, politiques et procédures afin de mieux chercher à établir une défense de diligence raisonnable.
Si votre organisation reçoit un procès-verbal de violation du CRTC, vous voudrez peut-être consulter notre récente série de billets de blogue sur la défense contre une mesure d’application de la LCAP.Pour de plus amples renseignements sur la LCAP, please visitez notre Centre d’apprentissage ici . Bennett Jones maintient une pratique active de la LCAP et a conseillé un large éventail d’entreprises et d’organisations sur leurs obligations de conformité en vertu de cette loi complexe. Si votre organisation souhaite mieux comprendre ses obligations en matière de LCAP, n’hésitez pas à communiquer avec l’un des avocats mentionnés dans notre page de pratique anti-pourriel.
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