Écrit par Julia Schatz and Venetia Whiting
Le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs (MECP) propose de « réduire la complexité et de moderniser la gestion des pesticides en Ontario ». Le 28 octobre 2019, le MECP a publié une proposition au Registre environnemental de l’Ontario pour des modifications au Règlement de l’Ontario 63/09 prises en vertu de la Loi sur les pesticides de l’Ontario (voir Amendments au Règlement sur les pesticides (63/09 Généralités), y compris des liens vers les documents d’orientation qui accompagneront le Règlement révisé, au Registre environnemental de l’Ontario). Il est important de noter que les modifications proposées harmoniseraient le régime de l’Ontario avec le régime fédéral en mettant fin à la classification des pesticides actuellement exigée par le Règlement. L’Ontario est la seule province qui dispose de ce processus de demande en double.
Bien que les modifications et les dispositions relatives aux néonicotinoïdes entrent en vigueur au moment du dépôt, la mise en œuvre de certaines dispositions pourrait être échelonnée sur quelques mois. La période de commentaires est ouverte jusqu’au 12 décembre 2019.
Réduction des dédoublements
L’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Santé Canada est chargée d’examiner et d’enregistrer les produits antiparasitaires au Canada, d’entreprendre une évaluation des risques pour la santé humaine et l’environnement et de confirmer la valeur du produit. À l’échelle provinciale, le MECP est responsable de la réglementation de la vente, de l’utilisation, de l’entreposage, du transport et de l’élimination des pesticides en Ontario.
À l’heure actuelle, même si un produit antiparasitaire a fait l’objet d’une évaluation par l’ARLA, les pesticides doivent être classés dans 1 des 12 catégories à l’échelle provinciale en Ontario, ce qui peut entraîner un retard dans la disponibilité des pesticides en Ontario par rapport à ceux disponibles dans d’autres provinces. La modification réglementaire proposée consisterait à remplacer les classes 1 à 6 par quatre classes établies par l’ARLA – classe A (fabrication), classe B (restreinte), classe C (commerciale) et classe D (domestique). Cela éliminerait le besoin du Comité consultatif sur les pesticides de l’Ontario, dont la fonction principale a été de fournir des conseils sur la classification des pesticides. La classe 12, qui se rapporte aux semences traitées aux néonicotinoïdes, serait remplacée par une classe distincte, la classe E. Les classes 7 à 11, qui se rapportent aux classes de pesticides associées à l’interdiction des cosmétiques, ne seraient plus nécessaires car elles seraient expressément incorporées dans le Règlement. Il est proposé de maintenir les exigences en matière de permis et de délivrance de permis afin d’assurer la vente et l’utilisation sécuritaires des pesticides.
Autres changements notables
Voici d’autres changements importants proposés :
- La classification des nouvelles matières actives dans les pesticides ne serait plus tenue d’être affichée dans le Registre environnemental.
- Bien que les restrictions sur l’utilisation de semences traitées aux néonicotinoïdes demeurent en place, ce qui a causé des préoccupations importantes lorsqu’elles ont été introduites pour la première fois, un rapport d’évaluation des organismes nuisibles ne devrait être rempli qu’une seule fois par un conseiller professionnel en matière d’organismes nuisibles, au lieu d’être obligatoire tous les un à trois ans, selon le type d’inspection qui constitue le fondement du rapport.
- Ceux qui vendent des semences traitées ne seraient plus tenus de conserver des copies du rapport d’évaluation parasitaire et des déclarations de lutte intégrée de l’agriculteur, ni de soumettre des rapports annuels de données sur les ventes, une liste des pesticides de catégorie 12 (classe E proposée) à vendre ou des copies des rapports reçus des agriculteurs.
- Les cimetières seraient ajoutés aux exceptions à l’interdiction des pesticides à des fins esthétiques (d’autres exceptions comprennent l’utilisation pour l’agriculture, les terrains de jeu et les terrains de golf, qui resteront).
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