Écrit par Ashley L. Paterson and John Rawlins
Nous aimons tous Rocky, Sandy et Scrat mais, au moins loin de l’écran d’argent, les écureuils ont en fait tendance à être tout à fait une nuisance. Ils creusent des trous dans nos pelouses pour enterrer les glands, voler dans nos mangeoires d’oiseaux et nos jardins potagers, envahir nos greniers en hiver et ... manger les composants en plastique de nos voitures? Apparemment, oui; alors que les constructeurs automobiles se tournent de plus en plus vers l’utilisation de plastiques dérivés de sources naturelles, les écureuils semblent être de plus en plus déterminés à entrer dans le secteur de la consommation automobile. Comme s’il n’était pas assez grave que Toronto ait récemment été nommée la « Raccoon Capital of the World ».
Comme l’a rapporté la CBC, plusieurs constructeurs automobiles, dont Honda, Kia, Mazda, Ford et Toyota, utilisent maintenant des résines dérivées du soja, des enveloppes de riz, du maïs, de l’huile de ricin et de l’agave pour fabriquer les plastiques qu’ils utilisent dans les coussins de siège, les moulures et les câblages de leurs véhicules.
Ces bioplastiques sont plus respectueux de l’environnement que les plastiques traditionnels, mais au moins de manière anecdotique (la recherche universitaire ne semble pas encore avoir atteint un consensus), semblent attirer les écureuils et autres rongeurs. Dans au moins un cas, les bioplastiques ont été blâmés lorsqu’un composant de câblage mâché dans le système d’injection de carburant d’un véhicule l’a fait mal fonctionner en mouvement.
Pour les constructeurs automobiles canadiens et les fabricants canadiens qui utilisent des bioplastiques dans d’autres applications en général, le risque de litiges et d’autres conséquences négatives existent certainement. Aux États-Unis, plusieurs recours collectifs ont été intentés contre des constructeurs automobiles alléguant que les bioplastiques utilisés dans les systèmes de câblage de leurs véhicules attirent les rongeurs. Bien que une telle action ait été rejetée en raison d’une variation importante dans les réclamations des demandeurs, la possibilité de litiges similaires au Canada, y compris les réclamations individuelles et les réclamations déposées par le biais de recours collectifs, demeure.
Par conséquent, les fabricants qui utilisent actuellement des bioplastiques dans leurs produits devraient tenir compte des éléments suivants :
- maintenir une communication ouverte avec leurs clients en discutant de la possibilité que les rongeurs puissent être attirés par les composants bioplastiques de leurs produits et en suggérant toute pratique exemplaire potentielle qui peut être mise en œuvre pour limiter l’accès des rongeurs à ces composants;
- offrant des solutions, comme le « ruban anti-rongeur infusé de poivre de Cayenne » (ce qui est une chose réelle), qui dissuadent les rongeurs de considérer les composants bioplastiques comme des aliments; et
- mener des recherches pour confirmer si les bioplastiques spécifiques qu’ils utilisent actuellement attirent réellement la faune et, le cas échéant, ajuster leurs pratiques en conséquence.
Traduction alimentée par l’IA.
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