Écrit par John (Jay) A. Winters and Douglas Chen
En règle générale, une personne qui se livre à une activité commerciale sera tenue de s’inscrire à la TPS/TVH (c.-à-d. de devenir un inscrit) et, par conséquent, percevra la TPS/TVH sur ses crédits de taxe sur les intrants (CTI) de vente et de demande pour la TPS/TVH payée sur ses dépenses. Toutefois, aux fins de la TPS/TVH, une coentreprise n’est pas une « personne » et ne peut pas devenir elle-même un inscrit. Cela signifie que chaque coentrepreneur est responsable de devenir un inscrit et de rendre compte de sa propre part de la TPS/TVH perçue par l’EC et de demander sa propre part des CTI engagés par l’EC. Cela peut conduire à des cauchemars administratifs pour JVs.
Heureusement, l’article 273 de la Loi sur la taxe d’accise permet à de nombreuses coentreprises de choisir qu’un « participant » à la coentreprise soit l'« exploitant ». L’exploitant est alors autorisé à rendre compte de la totalité de la TPS/TVH perçue et à demander tous les CTI engagés par l’EC (ce qui permet essentiellement à la coentreprise d’être considérée comme sa propre entité distincte aux fins de la déclaration de la TPS/TVH).
Toutefois, un « participant » n’est pas défini dans la Loi. Selon l’interprétation administrative de l’ARC, un « participant » à une coentreprise (c.-à-d. une personne admissible à devenir l’exploitant) est une personne qui (a) a un intérêt financier dans la coentreprise (c.-à-d. l’un des coentrepreneurs), ou (b) est responsable de la gestion ou du contrôle opérationnel de la coentreprise.
Souvent, les coentrepreneurs d’une coentreprise pour la mise en valeur de biens immobiliers feront appel à une société prête-nom ou à un simple fiduciaire pour détenir le titre de propriété de l’immeuble à développer. En règle générale, le simple fiduciaire aura la propriété légale du bien immobilier, mais n’a pas d’autres devoirs, obligations ou responsabilités autres que de transférer, sous le contrôle absolu et les instructions des coentrepreneurs, le titre de propriété de l’immeuble. Dans de nombreux cas, les coentrepreneurs souhaitent choisir le simple fiduciaire comme exploitant aux fins de la TPS/TVH.
Le problème avec l’élection du fiduciaire nu comme « opérateur » est qu’il n’a pas d’intérêt financier dans la coentreprise et n’a aucune responsabilité ou discrétion propre. Par conséquent, l’ARC ne considère pas qu’un simple fiduciaire correspond à sa définition administrative de « participant » et n’est donc pas admissible à être désigné comme un « exploitant ».
Dans le passé, l’ARC a toléré le choix de simples fiduciaires en tant qu’exploitant. Cependant, cela est sur le point de changer. L’ARC a donné avis que sa période de tolérance administrative expirera le 1er janvier 2015. Par conséquent, pour éviter des différends coûteux avec l’ARC, les coentreprises devraient envisager de s’assurer que leurs exploitants correspondent à la définition administrative de « participant » de l’ARC.
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