Écrit par Jessica Horwitz and Darrel Pearson
Avec la récente escalade des tensions militaires entre la Russie et l’Ukraine, les gouvernements des États de l’OTAN (y compris le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’UE) ont fait des déclarations au cours des dernières semaines confirmant leur intention d’imposer de nouvelles sanctions économiques radicales contre la Russie dans le cas où la Russie procéderait à une invasion militaire de l’Ukraine. La nature des nouvelles sanctions potentielles n’a pas été confirmée publiquement, mais pourrait inclure une combinaison de :
- l’élargissement des restrictions sur les transactions avec les banques russes et l’ajout d’autres banques russes aux listes de sanctions existantes;
- des sanctions contre les membres du « cercle intime » du président Poutine, et peut-être contre le président lui-même;
- l’élargissement des restrictions sur les opérations sur les obligations et la dette souveraine russes;
- la réduction ou l’élimination de l’accès des banques russes au réseau international de virements bancaires SWIFT ;
- des sanctions contre le gazoduc Nordstream 2;
- restrictions à l’achat de produits du secteur de l’énergie russe, de produits de l’acier et du fer ou de produits chimiques; ou
- les restrictions à l’exportation sur la fourniture de biens et de services à la Russie ou à des entités russes, y compris les technologies de l’information et des communications, les cybertechnologies et les semi-conducteurs (y compris l’invocation possible de la « Foreign Direct Product Rule » des États-Unis en relation avec les exportations de technologies de pays tiers produites ou testées à l’aide de logiciels, d’équipements de production ou d’équipements d’essai des États-Unis vers la Russie ou certaines entités en Russie), les produits de luxe et les biens de consommation, ou d’autres biens ou services militaires, industriels, pétroliers et gaziers ou aérospatiaux.
Les entreprises canadiennes qui font des affaires en Russie devraient élaborer activement des plans d’urgence pour la perspective que leurs relations d’affaires, leurs transactions financières ou leur capacité de fournir des biens ou des services à leurs contreparties russes pourraient être coupées, limitées ou restreintes par des sanctions élargies au cours des prochaines semaines. De nouvelles sanctions entrent en vigueur le jour de leur annonce, sans préavis aux milieux d’affaires. Les modifications peuvent prévoir une liquidation à court terme ou contenir des clauses de droits acquis qui donnent aux entreprises le temps de se retirer des relations d’affaires existantes avec des contreparties ou des secteurs nouvellement sanctionnés; ce n’est pas toujours le cas et, par conséquent, la disponibilité de tels mécanismes ne devrait pas être supposée.
Les entreprises canadiennes devraient être particulièrement vigilantes quant à l’effet possible des sanctions imposées par des pays autres que le Canada, qui peuvent avoir une application extraterritoriale aux entreprises canadiennes en raison de l’exploitation de technologies ou de composants d’origine étrangère, de la double citoyenneté de propriétaires, de dirigeants ou d’employés, d’accords avec les investisseurs ou d’accords bancaires, même si l’entreprise n’a pas d’activités physiques à l’extérieur du Canada.
Voici quelques-unes des mesures que les entreprises devraient prendre immédiatement :
- examiner vos contrats avec des contreparties russes afin d’examiner les dispositions de résiliation et inclure des « clauses de sortie » liées aux sanctions dans les nouveaux accords;
- examiner et mettre à jour les processus de sélection de vos contreparties et les procédures de diligence raisonnable en matière de sanctions; et
- identifier les banques que vous et vos homologues russes utilisez actuellement et envisager d’autres options de fournisseurs de services financiers.
Le groupe Bennett Jones International Trade group a suivi la situation de près et est disponible pour aider les entreprises à évaluer l’exposition au risque et à élaborer des plans d’intervention.
Traduction alimentée par l’IA.
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