Sheridan Scott se joint à Bennett Jones
Bennett Jones Jones S.E.N.C.R.L., s.r.l. a le plaisir d’annoncer que Sheridan Scott s’est joint au groupe antitrust et concurrentiel du cabinet à titre d’associé. Sheridan a récemment terminé un mandat à titre de commissaire de la concurrence du Canada (2004-2009).
Avant sa nomination au Bureau de la concurrence, Sheridan était chef de la réglementation de Bell Canada et a occupé des postes de direction à la SRC et au CRTC. Elle est membre du Barreau du Haut-Canada et a été auxiliaire juridique sous la juge en chef Bora Laskin à la Cour suprême du Canada. En 2007, elle a été élue présidente du Groupe directeur du Réseau international de la concurrence, un réseau mondial d’organismes antitrust. En 2008, Sheridan a reçu un prix de reconnaissance spécial des Prix des nouveaux médias canadiens pour ses contributions à l’industrie des nouveaux médias. En 2005, elle a été nommée l’une des 100 femmes les plus influentes du Canada par le Women’s Executive Network et elle a reçu le Distinguished Alumni Award de l’Université de Victoria.
Bennett Jones possède l’une des principales pratiques de concurrence au Canada et l’ajout de Sheridan permettra à la société d’offrir un service inégalé à ses clients dans le domaine de la concurrence et de l’antitrust.
Le projet de loi d’exécution du budget est adopté rapidement au Sénat
Le 6 février 2009, le gouvernement canadien a déposé le projet de loi C-10, Loi mettant en œuvre certaines dispositions du budget déposé au Parlement. Le projet de loi C-10 comprend plusieurs modifications importantes à la Loi sur la concurrence et à la Loi sur Investissement Canada qui sont généralement conformes aux recommandations formulées au gouvernement du Canada dans le rapport du Groupe d’examen des politiques en matière de concurrence, Concurrencer pour gagner, publié en juin 2008. S’exprimant au nom du ministre des Finances, l’honorable Gordon O’Connor a expliqué que les modifications proposées « moderniseront la Loi sur Investissement Canada afin d’encourager l’investissement étranger et de s’assurer que les nouveaux investissements ne mettent pas en péril la sécurité nationale du Canada. La Loi sur la concurrence prévoit de nouvelles dispositions pour protéger les consommateurs contre les comportements anticoncurrentiels ainsi que contre les pratiques commerciales sans scrupules, et bien plus encore.
Le 4 mars 2009, le projet de loi C-10 a franchi l’article de la troisième lecture à la Chambre des communes et a été présenté au Sénat pour débat. Le 12 mars 2009, le projet de loi C-10 a été adopté par le Sénat et il a reçu la sanction royale le même jour.
Le projet de loi C-10 comprend les modifications importantes suivantes qui, pour la plupart, sont entrées en vigueur immédiatement le 12 mars 2009 (sauf comme il est indiqué ci-dessous) :
Loi sur la concurrence
- L’introduction d’une nouvelle infraction criminelle « per se » de complot pour traiter des ententes de cartel « injustifiables » semblables à celles des États-Unis et d’une disposition sur le complot civil pour traiter d’autres ententes qui empêchent ou diminuent considérablement la concurrence (ces dispositions entrent en vigueur le 12 mars 2010).
- Mettre en place un processus de préavis et d’examen des fusions en deux étapes semblable au processus américain et, parallèlement, augmenter les seuils financiers qui déclenchent les exigences de préavis de fusion de 50 millions de dollars canadiens à 70 millions de dollars canadiens en actifs au Canada ou en revenus bruts provenant de ventes au Canada ou en provenance du Canada.
- Décriminaliser les dispositions relatives à la discrimination par les prix et aux prix d’éviction.
- Instaurer des sanctions administratives pécuniaires pour abus de position dominante allant jusqu’à 10 millions de dollars canadiens pour une commande initiale et 15 millions de dollars canadiens pour les ordonnances subséquentes.
Loi sur Investissement Canada
- Augmenter le seuil d’examen pour les acquisitions directes d’entreprises canadiennes par des investisseurs omc à 600 millions de dollars canadiens immédiatement et graduellement à 1 milliard de dollars canadiens (doit être promulgué par décret pour entrer en vigueur).
- Instaurer un nouvel examen de la « sécurité nationale » pour les investissements, indépendant du processus d’examen des opérations, permettant au Cabinet fédéral de prendre toutes les mesures qu’il juge souhaitables afin de protéger la sécurité nationale, y compris d’interdire aux non-Canadiens de mettre en œuvre un investissement ou d’exiger un dessaisissement lorsque l’investissement a déjà été mis en œuvre (est entré en vigueur le 6 février 2009).
Accusations de truquage d’offres portées
Le Bureau de la concurrence a récemment porté des accusations contre des particuliers et des entreprises accusés d’avoir truqué des soumissions pour obtenir des contrats du gouvernement du Canada pour des services de technologie de l’information (TI).
À la suite d’une enquête qui a débuté en 2005, le Bureau a trouvé des éléments de preuve indiquant que certaines entreprises de services de TI avaient secrètement coordonné leurs offres dans le cadre d’un stratagème illégal visant à frauder le gouvernement en remportant et en divisant des contrats, tout en bloquant des concurrents ne faisant pas partie du complot. Il y avait des preuves d’activités criminelles pour des contrats d’une valeur d’environ 67 millions de dollars dans le cadre de 10 processus d’appel d’offres concurrentiels pour des services de TI à fournir à l’Agence des services frontaliers du Canada, à Travaux publics et Services gouvernementaux Canada et à Transports Canada.
La Loi sur la concurrence interdit aux soumissionnaires de s’entendre sur les prix et fait en sorte que deux soumissionnaires ou plus commettent une infraction criminelle le fait d’accepter secrètement qu’une partie s’abstiendra de soumissionner, ou de s’entendre sur les soumissions qu’ils présenteront, sans informer la partie qui lance l’appel d’offres de ces arrangements. Les sanctions pour le truquage d’offres peuvent inclure une amende et / ou une peine d’emprisonnement allant jusqu’à cinq ans.
Le Bureau ne conteste pas l’acquisition de Lakeport
Le Bureau de la concurrence a récemment annoncé qu’il ne contestera pas la transaction impliquant l’acquisition du Lakeport Brewing Income Fund par Labatt Brewing Company Limited. Cela met fin à une enquête du Bureau qui a duré près de deux ans.
En février 2007, le Bureau a annoncé qu’il mènerait une enquête sur le projet d’acquisition de Lakeport par Labatt. Après que le Bureau n’a pas obtenu d’injonction pour séparer les sociétés pendant qu’il menait l’enquête, la transaction a été conclue en mars 2007. Néanmoins, le Bureau a poursuivi son enquête jusqu’à tout récemment, lorsqu’il a été annoncé qu’il n’y avait pas suffisamment d’éléments de preuve pour établir que l’acquisition proposée réduirait ou empêcherait considérablement la concurrence.
Bennett Jones S.E.N.C.R.L., s.r.l. a représenté le commissaire de la concurrence dans le cadre d’un litige découlant de l’acquisition de Lakeport par Labatt.
La fusion de XL Foods et lakeside n’est pas contestée
Dans une déclaration récente, le Bureau de la concurrence a annoncé qu’il ne contestera pas pour le moment l’acquisition par XL Foods Inc. de Lakeside Farm Industries, la filiale canadienne de Tyson Foods, Inc.
En juin 2008, il a été annoncé que XL Foods Inc., le plus important transformateur de bœuf détenu et exploité par des Canadiens au Canada, ferait l’acquisition de Lakeside, une entreprise agroalimentaire diversifiée qui œuvre dans l’alimentation, l’abattage et la transformation du bétail, ainsi que dans la production et l’agriculture d’engrais au détail.
L’enquête du Bureau sur la transaction comprenait des entrevues avec plus de 50 participants de l’industrie dans l’Ouest canadien. Le Bureau a également obtenu des ordonnances d’enquête exigeant la production de documents et de renseignements obtenus de tous les principaux participants de l’industrie. On s’attend à ce que la transaction soit conclue d’ici la mi-mars 2009.
Traduction alimentée par l’IA.
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