La plupart des administrations au Canada exigent le consentement unanime de tous les actionnaires, y compris les actionnaires non votants, pour qu’une société non répartie puisse se passer d’une vérification. L’exigence est absolue et obligatoire — il n’y a pas d’autres exemptions ou qualifications. La raison d’être de la politique publique qui sous-tend la règle est louable; cependant, la mise en œuvre dans la pratique peut être austère. Il est temps de revoir l’exigence de vérification universelle telle qu’elle s’applique aux sociétés non contributtenantes. Publié dans le numéro de mars 2010 de
Canadian Lawyer dans le cadre de la chronique régulière de Bryan Haynes.