Dans Budget 2016: Growing the Middle Class, le gouvernement du Canada a annoncé son intention d’éliminer les droits de douane sur les importations de certains ingrédients de fabrication d’aliments, à l’exception des produits gérés par l’offre (CT). Cette décision s’inscrit dans le cadre du plan d’action du gouvernement visant à soutenir l’investissement et la création d’emplois dans l’industrie canadienne de la fabrication agroalimentaire en rendant les fabricants de produits agroalimentaires plus concurrentiels sur le plan d’action, tant sur les marchés nationaux qu’étrangers. Il s’agit d’une occasion importante pour les importateurs d’ingrédients de fabrication d’aliments de s’assurer qu’ils bénéficient de l’élimination des droits de douane.
Compte tenu de la taille et de l’importance du secteur agroalimentaire canadien, cette proposition aura une incidence importante sur de nombreux intervenants. Un rapport de 2015 publié par Agriculture et Agroalimentaire Canada a noté que l’industrie canadienne de la transformation des aliments et des boissons est la plus importante de toutes les industries manufacturières nationales, représentant la plus grande part (16,0 pour cent) du PIB total du secteur de la fabrication en 2013, ainsi que la plus grande part (16,7 pour cent) des emplois dans le secteur de la fabrication (voir Agriculture et Agroalimentaire Canada, Un aperçu du système agricole et agroalimentaire canadien, 2015).
Portée de la proposition d’élimination des droits de douane
La proposition du gouvernement éliminera les droits de douane en modifiant les taux de droits de douane NPF actuels sur certains articles en taux « libres », sans exiger que ces articles respectent les règles d’origine du libre-échange. Les bénéficiaires comprennent les fabricants qui achètent des intrants appartenant aux catégories suivantes: i) certains intrants végétaux; ii) certaines graisses et huiles animales ou végétales (et leurs produits de clivage) et les graisses comestibles préparées; iii) certains produits alimentaires préparés (uniquement ceux utilisés dans la fabrication de produits alimentaires ou de boissons), boissons, spiritueux et vinaigre et iv) certains produits de la branche de production chimique ou des industries connexes. Pour mettre en perspective les économies potentielles et les avantages en matière de coûts, les taux de droits NPF actuellement appliqués aux importations d’articles agroalimentaires entrant dans ces catégories vont de 2 à 17 pour cent.
Le ministère des Finances a également indiqué qu’il est prêt à accepter les points de vue sur d’autres numéros tarifaires qui ne sont pas visés par la proposition actuelle.
Les FabricantS Devraient Examiner Attentivement Les Numéros TarifaireS TouchéS
Afin de déterminer si un ingrédient d’intérêt particulier est visé par la proposition d’élimination des droits de douane, les fabricants devraient consulter la liste complète des numéros tarifaires identifiés dans le Avis du ministère des Finances sur le Tarif des douanes et leurs descriptions correspondantes dans le Customs Tariff. Cet examen est essentiel pour déterminer dans quelle mesure les fabricants peuvent s’attendre à réduire les coûts de production à la suite de la proposition et, par conséquent, leur intérêt à participer au processus de consultation.
L’examen sera également essentiel pour déterminer si un fabricant peut bénéficier de l’élimination des droits sur des numéros tarifaires supplémentaires qui ne sont pas pris en compte dans la proposition actuelle du gouvernement. Ce processus de consultation présente une occasion unique pour les fabricants de plaider en faveur de l’élimination des droits de douane sur les ingrédients supplémentaires utilisés comme intrants dans le secteur ciblé de la transformation des aliments argi.
Enfin, l’élimination des droits de douane est liée au classement tarifaire. Il est important que les fabricants de produits agroalimentaires profitent de l’occasion pour s’assurer qu’ils classent avec exactitude leurs ingrédients importés comme point de départ de leurs analyses.
Contenu des soumissions publiques
Les parties qui souhaitent formuler des commentaires sur l’élimination tarifaire proposée doivent soumettre leurs points de vue, par écrit, à la Division de la politique commerciale internationale (Intrants agroalimentaires), ministère des Finances, d’ici le 21 juin 2016. À tout le moins, les commentaires du public doivent comprendre :
- le nom, l’adresse, le numéro de téléphone et la personne-ressource de l’entreprise ou de l’association canadienne de l’industrie;
- le ou les numéros tarifaires à huit chiffres pertinents et la description des marchandises d’intérêt particulier;
- les raisons de l’appui ou des préoccupations exprimés à l’égard de l’élimination tarifaire proposée, y compris des renseignements détaillés à l’appui ou à l’égard de toute incidence bénéfique ou négative prévue; et
- si des préoccupations sont exprimées au sujet de l’élimination tarifaire proposée pour un ou plusieurs numéros tarifaires à huit chiffres, des points de vue sur les moyens d’atténuer ces préoccupations (p. ex., limiter l’élimination des droits à certaines utilisations finales, éliminer graduellement les droits sur une plus longue période)
Si des renseignements contenus dans une communication sont de nature délicate sur le plan commercial, la partie qui les soumet doit clairement indiquer les renseignements en tant que tels.
Conclusion
Compte tenu de la possibilité inhabituelle de réaliser des économies permanentes sur les coûts de production, les fabricants de produits agroalimentaires sont encouragés à examiner attentivement la portée de leur participation au processus de consultation du gouvernement : appuyer la proposition actuelle ou élargir la portée de la proposition en y intégrant d’autres ingrédients agroalimentaires. Afin de s’assurer que leurs efforts maximisent les économies de coûts découlant de cette nouvelle politique d’élimination des droits de douane, les fabricants sont encouragés à consulter des conseillers juridiques expérimentés des douanes.
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