Le 20 mars 2015, le juge Belobaba a publié ses motifs dans Dine v Biomet, une motion concernant la production de dossiers médicaux avant une motion de certification.
Il s’agit d’un recours collectif en responsabilité du fait des produits proposé concernant plusieurs modèles d’implants de hanche métal sur métal des défendeurs. La demanderesse a allégué que les implants de hanche sont fabriqués de façon défectueuse, mal conçues et que la défenderesse n’a pas averti adéquatement des dangers associés à ses produits.
Le juge Belobaba a conclu que pour obtenir une ordonnance de production de dossiers médicaux avant l’accréditation et avant le contre-interrogatoire d’un représentant proposé de la demanderesse, ces dossiers doivent être pertinents aux questions en litige relatives à la requête en autorisation (c.-à-d. les alinéas 5(1)a) à e) de la Class Proceedings Act). Cette pertinence, associée au pouvoir discrétionnaire inhérent du tribunal de contrôler l’interrogatoire préalable et en vertu de l’article 12 de la Class Proceedings Act, fournit au tribunal tout ce dont il a besoin pour assurer à la fois la pertinence et l’équité lorsqu’il s’agit de déterminer si la production demandée doit être ordonnée.
En l’espèce, la requête des défendeurs a été rejetée parce qu’elle était trop large et non justifiée, mais sans préjudice de leur droit de poursuivre de nouveau les dossiers en contre-interrogatoire et, si elles sont refusées, de présenter une requête en refus.
Fait significatif, cependant, le juge Belobaba a ordonné la production de documents médicaux supplémentaires axés uniquement sur l’identification ou la description des produits qui ont été implantés dans le demandeur. Il a conclu que ces documents sont pertinents et nécessaires à l’analyse, en vertu de l’alinéa 5(1)e), du caractère adéquat du représentant de la demanderesse.
Le juge Belobaba a établi une distinction entre cette affaire et la conclusion tirée dans l’affaire Roveredo v Bard Canada Inc,dans laquelle le juge Strathy a conclu que la production de dossiers médicaux supplémentaires était pertinente pour l’analyse de la procédure préférable parce qu’ils aideraient le tribunal à déterminer si un recours collectif était préférable à des actions individuelles.
Par conséquent, il sera crucial à l’avenir pour les défendeurs qui demandent une précertification des dossiers médicaux de déterminer comment les dossiers aideront le tribunal à se prononcer sur chacun des critères du paragraphe 5(1) lors de la requête en accréditation. Si les défendeurs ne peuvent pas le faire, il est peu probable qu’ils reçoivent la production.
Dans le contexte de plusieurs modèles de recours collectifs en responsabilité du fait des produits, il peut être utile pour les défendeurs d’identifier comment les circonstances médicales particulières du représentant demandeur proposé peuvent (ou non) être susceptibles d’extrapolation entre les groupes. Dans de tels cas, des dossiers médicaux seraient requis pour une analyse appropriée. La question de savoir s’il est possible de conclure à l’existence d’un point commun dans l’ensemble du groupe ne tient pas seulement à l’analyse des questions communes, mais aussi à la question de savoir si un recours collectif est la procédure préférable et fait partie de l’évaluation dans les recours collectifs en responsabilité du fait des produits proposés.
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