La Cour suprême de la Colombie-Britannique a récemment clarifié plusieurs principes en vertu de l’Environmental Management Act concernant le passif pour les coûts d’assainissement des sites contaminés. Dans l’affaire JI Properties Inc. c. PPG Architectural Coatings Canada Inc., 2014 BCSC 1619, la Cour a ordonné à un ancien propriétaire foncier, qui était également le pollueur historique, d’indemniser le propriétaire actuel pour 4,75 millions de dollars en coûts de remise en état engagés pour éliminer les contaminants causés par les activités industrielles de l’ancien propriétaire. L’affaire est importante non seulement en raison de l’ampleur de la sentence, mais aussi parce qu’elle envoie un signal fort que la Cour interprétera la Loi d’une manière qui donne plein effet au principe du pollueur-payeur.
Dans les motifs de jugement, la Cour a abordé un certain nombre de questions qui fourniront une orientation aux parties impliquées dans des sites contaminés, notamment les suivantes :
- La Loi crée une cause d’action unique prévue par la loi qui permet une demande de recouvrement des coûts pour les coûts d’assainissement, même lorsque ces coûts sont maintenus sur plusieurs années. En particulier, la Cour a confirmé que le délai de prescription pour une action en recouvrement des coûts en vertu de l’ancienne loi sur la prescription de la Colombie-Britannique (en vigueur avant le 1er juin 2013) ne commence pas à courir tant que tous les coûts d’assainissement n’ont pas été engagés.
- Les propriétaires antérieurs d’un site contaminé peuvent se protéger contre toute responsabilité future grâce au régime de certificat de conformité de la Loi (démontrant la conformité aux normes d’assainissement de la Loi). Toutefois, la Loi n’accordera pas d’immunité aux propriétaires antérieurs qui avaient entrepris des mesures correctives dans le passé, mais qui ne répondent pas aux normes actuelles de la Loi. Cela demeure le cas même lorsque de tels mesures correctives ont été effectuées en consultation avec des représentants du gouvernement à l’époque et que des lettres d’intention ont été fournies. La responsabilité en vertu de la Loi est absolue et rétroactive.
- Lorsqu’il s’agit d’évaluer si les coûts d’assainissement sont raisonnables, la Loi exige que l’agent responsable du nettoyage donne la préférence aux solutions de rechange qui offrent des solutions permanentes. La participation d’un expert qualifié à la détermination d’un programme de remise en état approprié sera considérée comme une preuve favorable du caractère raisonnable des dépenses de nettoyage et, inversement, le défaut de consulter un expert peut entraîner le refus de certains coûts.
- À moins qu’il n’y ait des preuves claires qu’une propriété a augmenté en valeur à la suite de l’assainissement entrepris par un propriétaire foncier, la Cour ne sera pas encline à considérer toute mise en évidence contre les coûts de remise en état pour l’augmentation de la valeur de la propriété découlant de l’assainissement.
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