Écrit par D. Bernard Morris
Éléments clés de?? les changements fiscaux :
- Après le 31 décembre 2010, les fiducies de revenu cotées en bourse (autres que certaines FPI) ne pourront plus déduire les distributions de revenu aux fins de l’impôt.
- La violation par une fiducie de revenu des lignes directrices sur la « croissance normale » ou des restrictions à la propriété étrangère déclenchera une imposition immédiate. ?
- Les nouvelles règles de conversion fiscale, applicables jusqu’à la fin de 2012, permettront aux fiducies de revenu de se convertir en société avec report d’impôt :
- ?? Aucun choix fiscal conjoint ne sera requis;
- ?? Les attributs fiscaux de la fiducie de revenu (p. ex., l’amortissement, les pools d’impôt, les pertes fiscales, les frais d’exploration au Canada et les frais de financement non déduits) peuvent être reportés à la nouvelle société; et ??
- ?? Aucun choix fiscal conjoint ne sera requis;
- Les filiales peuvent être liquidé en libre d’impôt.
Le nouveau régime fiscal annoncé par le gouvernement fédéral en octobre 2006 pour les entités intermédiaires de placement déterminées (EIPD) est conçu pour atteindre la neutralité fiscale sur les bénéfices d’entreprise de source canadienne réalisés par les fiducies de revenu et les sociétés. Les règles de droits acquis permettent aux EIPD qui existaient au moment de l’annonce de reporter l’application de ce régime jusqu’en 2011. À compter du 1er janvier 2011, les distributions de la plupart des types de revenus aux détenteurs d’unités au moyen d’une TISE seront assujetties à l’impôt sur les TISE. Une fiducie qui est admissible à titre de FPI est exclue de ces règles.
Les règles fiscales transitoires du gouvernement portant sur la conversion d’une fiducie en société tiennent compte de deux considérations principales relatives à une conversion : le traitement des détenteurs de titres de la fiducie de revenu et le traitement de la fiducie de revenu (et de toute entité filiale). Les règles sur la conversion fiscale permettent généralement que la conversion en forme de société se fasse sur une base neutre sur le plan fiscal pour les détenteurs de titres et la fiducie de revenu (et toute filiale) et, dans certains cas, permettent également que les attributs fiscaux de la fiducie de revenu soient reportés à la nouvelle société.
Les règles de conversion, lorsqu’elles ont été introduites, contenaient un certain nombre d’incertitudes et de lacunes, dont beaucoup étaient liées au traitement de la dette, à la fois interne à la structure et externe. Toutefois, les modifications apportées aux règles avant leur adoption en mars 2009 ont considérablement éliminé ces questions. Par conséquent, il y a relativement peu de questions d’interprétation et il n’est généralement pas nécessaire de demander une décision anticipée en matière d’impôt pour effectuer une conversion.
Facteurs fiscaux ayant une incidence sur une décision de conversion
Les fiducies de revenu doivent décider si et quand convertir ou poursuivre d’autres solutions de rechange. Il y a de nombreux facteurs à prendre en compte pour décider quand et si convertir. Notre mise à jour précédente, Fiducies de revenu – Liste de contrôle pour la prise de décisions, énumérait bon nombre des facteurs pertinents. Certains facteurs fiscaux clés sont développés ici.
L’intérêt pour une fiducie de reporter l’application de l’impôt sur les tamises dépend à la fois de ses porteurs de parts et de la nature de ses distributions. Le report de l’impôt sur les TARM a généralement la plus grande valeur pour les porteurs de parts exonérés d’impôt, à faible revenu et non-résidents. Toutefois, lorsqu’une partie importante des distributions d’une fiducie est constituée de capital, tous les porteurs de parts bénéficient du maintien de la structure de la fiducie. Le capital ne peut généralement pas être retourné en libre d’impôt dans une structure d’entreprise.
À l’heure actuelle, les fiducies qui n’ont qu’une entreprise étrangère peuvent être structurées de manière à ce qu’aucun impôt sur les fonds d’investissement dans le sang ne soit payable et, par conséquent, une conversion peut ne pas être avantageuse aux fins de l’impôt. Toutefois, ces fiducies transfrontalières se sont souvent fiées à l’utilisation d’entités qui sont caractérisées différemment aux fins de l’impôt canadien et américain. À compter du 1er janvier 2010, les modalités du cinquième Protocole à la Convention fiscale entre le Canada et les États-Unis (1980) récemment adopté pourraient modifier le traitement fiscal de ces structures.
Une fiducie qui dépasse les « lignes directrices normales en matière de croissance » sera immédiatement assujettie à l’impôt sur les TAM. Les lignes directrices sont d’ordre administratif et, en termes généraux, ont permis à la fiducie de croître du plus élevé des montants suivants : 50 millions de dollars par année (ou, si la croissance annuelle maximale a eu lieu, 250 millions de dollars au total de 2006 à 2010 inclusivement) et un montant d’exonération cumulatif de 100 p. 100 de la capitalisation boursière de la fiducie au 31 octobre 2006 (80 p. 100 à décembre 2009 et 100 p. 100 à décembre 2010). Les lignes directrices ont été modifiées à la fin de 2008 afin d’accélérer la limite de croissance de 50 millions de dollars pour 2009 et 2010 afin de permettre l’émission immédiate de nouveaux capitaux propres de 100 millions de dollars, sous réserve du montant cumulatif d’exonération de l’UES, ce qui pourrait permettre plus. Compte tenu de la baisse générale de la capitalisation boursière depuis 2006, cette limitation de la croissance pourrait ne pas être un problème.
Un fonds de revenu qui est établi ou maintenu principalement au profit de personnes non-résidentes perd son statut de fonds. Cela ne sera probablement pas une préoccupation à moins que les marchés financiers américains ne deviennent la principale source de liquidité des investisseurs, auquel cas une conversion précoce est souhaitable.
Le nouveau régime fiscal
Le taux d’imposition du revenu des EID vise à imiter l’impôt fédéral et provincial combiné de l’impôt fédéral et provincial des sociétés au Canada. Les distributions de revenus d’aide à l’établissement d’assurance-emploi sont traitées comme des dividendes déterminés qui sont imposés à des taux préférentiels. Le total de l’impôt sur le revenu d’une TAMCE distribuée (impôt de base de données non imposables et impôt sur les particuliers) se rapproche de l’impôt qui serait payé par le particulier sur le revenu de la fiducie reçu avant le régime des FONDS D’AIDE POUR NON-PAIEMENT OU sur les dividendes reçus d’une société ouverte.
Un certain nombre de conversions précoces de fiducies ont nécessité une structuration visant à protéger le revenu des fiducies de l’impôt pendant un certain nombre d’années suivant la conversion. Cela sert à compenser le coût fiscal au niveau de l’entité de la conversion avant la date limite de 2011 (c.-à-d. l’impôt sur les sociétés à payer), mais ne traite pas de la perte de la capacité de retourner du capital. La principale raison de reporter la conversion au moins jusqu’en 2011 et peut-être au-delà est de conserver la capacité d’effectuer des distributions de capital aux porteurs de parts.
Les règles transitoires sur la conversion de l’impôt devraient expirer à la fin de 2012. Il est possible pour une fiducie de convertir en utilisant des règles fiscales « normales », mais la procédure serait au mieux lourde et pourrait ne pas être entièrement libre d’impôt. Une fiducie qui cherche à préserver sa capacité d’effectuer des distributions de capital libres d’impôt devrait néanmoins déterminer l’incidence de la conversion après 2012 sans bénéficier des règles transitoires de conversion de l’impôt.
Traduction alimentée par l’IA.
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