Écrit par Robert W. Staley, Derek J. Bell, and Amanda McLachlan
Il y a près de dix ans, le juge Farley a fait remarquer dans
l’arrêt Stelco Inc. (Re.) que la
Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies [
LACC] était qualifiée de « Loi visant à faciliter les compromis et les arrangements entre les sociétés et leurs créanciers » et qu’il n’y avait « aucune mention de cette extension par la loi pour englober un changement de relation entre les créanciers vis-à-vis des créanciers eux-mêmes et ne pas impliquer directement la société ». Et dans l’ensemble, cette conclusion de droit est inattaquable : la
LACC est conçue non pas pour être la panacée pour tous les griefs, mais plutôt pour faciliter un compromis des réclamations contre une société insolvable. Il serait indûment problématique de retarder un compromis de créances entre un débiteur et ses créanciers pour un règlement de tous les différends qui pourraient exister entre créanciers - les différends qui ne sont pas liés au débiteur ou qui n’ont pas d’incidence sur la répartition du débiteur. Publié dans l’édition d’août 2013 (Volume 25, Nos. 5 & 6) de
Commercial Insolvency Reporter.