Divulgation volontaire à l’ARC — Ce n’est plus ce que c’était

12 mars 2020

Écrit par Martin Sorensen and Nicholas Arrigo

Cela fait maintenant deux ans que les nouvelles règles du Programme des divulgations volontaires (PDV) sont entrées en vigueur (voir notre blog précédent, VDP Overhaul Coming Sooner Than You Thought), qui limitait l’allégement dont les contribuables bénéficiaient auparavant. Nous avons récemment présenté une demande à l’Agence du revenu du Canada (ARC) en vertu de la Loi sur l’accès à l’information et obtenu de nouvelles données sur la façon dont la première année du nouveau programme (de mars 2018 à février 2019) se compare à la dernière année de l’ancien programme (de mars 2017 à février 2018). 

Les réponses ont été intéressantes. Voici quelques faits saillants :

  • Demandes en déclin. La dernière année de l’ancien PDV a vu 18 191 demandes, comparativement à 12 042 au cours de la première année du nouveau programme, soit une réduction de 34 %. De ces demandes dans le cadre du nouveau PDV, 7 935 ont été présentées par des particuliers et 4 107 par d’autres entités, y compris des sociétés, des sociétés de personnes et des fiducies.
  • Dépêchez-vous avant la date limite. Le grand nombre de demandes au cours de la dernière année de l’ancien PDV peut s’expliquer, en partie, par une augmentation du nombre de demandes entre le 15 décembre 2017 (date de l’annonce du changement de politique) et le 28 février 2018 (le dernier jour où l’ancien PDV était en vigueur). Au cours de cette période, l’ARC a reçu environ 6 700 nouvelles demandes, ce qui représente une augmentation d’environ 95 % par rapport à la même période au cours de l’année précédente.
  • La réponse peut être retardée. En partie en raison de l’arriéré créé par cet afflux de présentations, le délai d’exécution de l’ARC pour régler les demandes de PDV en vertu des nouvelles règles est maintenant d’environ 350 jours en moyenne.
  • Les discussions préalables à la divulgation sont rares. Les contribuables se prévalent rarement des « discussions préalables à la divulgation », qui sont l’occasion d’engager un dialogue informel et non contraignant avec l’ARC pour évaluer le bien-fondé de la divulgation sur une base anonyme. Au cours de la première année du nouveau PDV, l’ARC n’a engagé que 412 discussions préalables à la divulgation avec les contribuables. Reconnaissant que certaines de ces discussions préalables à la divulgation n’ont probablement pas donné lieu à une demande officielle, il semble que seulement environ 3 % des contribuables, tout au plus, ont décidé de commencer leurs divulgations de façon anonyme.
  • De nombreuses statistiques ne sont pas suivies. Beaucoup de nos questions ont été accueillies avec un refrain commun: « VDP ne suit pas cette information ». Plus surprenant encore, l’ARC a indiqué qu’elle ne fait pas le suivi du montant d’impôt ou de pénalités qu’elle perçoit en vertu du nouveau PDV. Parmi les autres points de données qui ne font pas l’objet d’un suivi, mentionnons (i) le nombre de discussions « sans nom » tenues en vertu des anciennes règles, (ii) si le contribuable a demandé un allègement dans le cadre du « programme général » ou du « programme limité » plus restrictif en vertu des nouvelles règles, et (iii) le nombre de demandes en vertu des nouvelles règles qui ont été renvoyées au Comité d’examen des prix de transfert. 

Comme prévu, le nouveau PDV a eu un effet dissuasif sur le flux de demandes, mais peut-être pas autant que certains praticiens s’y attendaient. Malgré sa forme plus restrictive, le nouveau PDV demeure un outil puissant pour les contribuables qui cherchent à réduire leur responsabilité en cas d’inobservation fiscale.

Nous vous encourageons à contacter un membre du Bennett Jones Tax group pour discuter du PDV plus en détail.

 


Traduction alimentée par l’IA.

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