Le Sénat s’en va à la Cour suprême

12 novembre 2013

La Le Cour fédérale du Canada commence aujourd’hui trois jours d’audiences sur les modifications proposées par le gouvernement fédéral à l’élection et à la limitation de la durée du mandat des sénateurs. Depuis qu’il a été élu, le gouvernement fédéral a tenté à de nombreuses reprises d’adopter une loi pour rendre le Sénat élu et, sans doute, plus efficace (le dernier du Triple-E, égal, semble être laissé pour un autre jour).

Bill C-7 prévoit principalement que:
  • si une province ou un territoire adopte une loi pour la sélection des sénateurs (pas nécessairement une élection), le premier ministre, en recommandant des nominations au Sénat au gouverneur général, doit tenir compte des noms figurant sur la liste de la province ou du territoire
  • les sénateurs nouvellement nommés ne demeurent sénateurs que pendant neuf ans (limite de mandat)

Il y a eu un débat important devant les comités parlementaires et parmi les universitaires sur la question de savoir si ces réformes étaient constitutionnelles. La loi de 1982 sur la constitution prévoit cinq procédures de modification de la Constitution. Le gouvernement fédéral soutient que le Parlement a le droit de modifier la Constitution en ce qui a trait à la méthode de sélection et à la limitation de la durée du mandat sans obtenir le consentement des provinces.

En ce qui concerne la limitation de la durée du mandat, les provinces sont largement en désaccord, elles soutiennent que toute réforme du Sénat nécessite l’approbation du Parlement fédéral et des 2/3 des législatures provinciales représentant au moins 50 % de la population de toutes les provinces (la règle du 7/50). L’Ontario et la Saskatchewan soutiennent que le Parlement fédéral peut prévoir des limites de mandat, à condition qu’elles ne soient pas si courtes qu’elles nuisent à la capacité du Sénat d’être un lieu de « second examen objectif » (neuf ans pour l’Ontario, 10 ans pour la Saskatchewan).

En ce qui concerne la sélection, l’Alberta et la Saskatchewan sont d’accord avec le gouvernement fédéral. Les autres provinces soutiennent que les élections consultatives (parce que les provinces ne peuvent pas lier le premier ministre, peu importe le gouverneur général) nécessitent une modification en vertu de la règle du 7/50.

Dans le contexte de la suspension des sénateurs Wallin, Duffy et Brazeau, la question la plus intéressante est peut-être celle qui se trouve au versi du renvoi : quelle est la procédure d’abolition du Sénat? Le gouvernement fédéral, l’Alberta et la Saskatchewan soutiennent que la règle du 7/50 prévaut. Les autres provinces soutiennent que toutes les provinces doivent être d’accord à l’unanimité.

Bien que les références, en particulier sur les procédures de modification en vertu de la Constitution, peuvent être un snooze-fest, celui-ci est susceptible de s’avérer différent. La Cour d’appel du Québec a statué à la fin d’octobre que la règle du 7/50 s’applique au projet de loi C-7. La semaine dernière, la Saskatchewan a rejeté sa loi autorisant l’élection des sénateurs et a appelé à l’abolition du Sénat. L’Île-du-Prince-Édouard semble prête à accepter la réforme du Sénat, mais seulement en échange d’une représentation accrue à la Chambre des communes. Et, pour ajouter, la Cour suprême du Canada sera un juge, avec le juge Nadon siégeant en attendant un autre référence en janvier.



Traduction alimentée par l’IA.

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