L’incertitude fiscale entrave la croissance mondiale : lancement d’une enquête auprès des entreprisesLes entreprises sont invitées à participer à un sondage international de la DC pour mesurer l’incidence de l’incertitude fiscale sur leurs décisions d’investissement. Les entreprises ont jusqu’au 16 décembre pour participer à un questionnaire confidentiel qui prendra environ 30 minutes à remplir en ligne. Les directeurs principaux de la fiscalité ou des finances des entreprises qui exercent leurs activités à l’échelle internationale ou qui ont envisagé ou envisagent une expansion à l’étranger sont les mieux placés pour répondre au sondage. Les résultats du sondage seront utilisés par la DC pour évaluer la mesure dans laquelle l’incertitude fiscale a une incidence négative sur l’investissement des entreprises et pour mieux comprendre les facteurs qui contribuent à l’incertitude fiscale dans diverses juridictions qui pourraient avoir besoin d’une réforme. L’enquête est la reconnaissance (tardive) par le G20 que l’incertitude fiscale accrue « en grande partie en raison de la refonte radicale et précipitée des règles fiscales internationales entreprise par la CD (le soi-disant plan d’action sur l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices, ou BEPS) au cours des trois dernières années » freine l’investissement et la croissance mondiaux à un moment où les pays cherchent désespérément à augmenter la croissance. Bien que les rapports du plan d’action BEPS soient maintenant définitifs, il est encore temps de réduire le coût de ces mesures pour les entreprises en améliorant l’administration fiscale des gouvernements et en améliorant le règlement des différends fiscaux internationaux. Trop souvent, les entreprises sont prises dans le feu croisé entre des programmes fiscaux concurrents dans différents pays et finissent par être soumises à un double impôt. Le problème ne s’aggravera sûrement qu’une fois que les premiers rapports fiscaux pays par pays seront remis à des fonctionnaires enthousiastes en 2017. Le sondage en ligne est disponible jusqu’au 16 décembre. L’enquête sur les entreprises de CDL’enquête comporte 5 sections : Renseignements générauxLes deux premières sections couvrent la position du répondant dans l’organisation (généralement le directeur des impôts ou des finances) et les informations sur l’entreprise (chiffre d’affaires annuel, actifs, employés et emplacement du siège social) sans identification explicite (le sondage est confidentiel). Facteurs économiques influant sur les décisions d’investissementLa section 3 demande aux répondants d’évaluer divers facteurs commerciaux fiscaux et non fiscaux ayant une incidence sur l’investissement (p. ex. incertitude politique, corruption, coûts de main-d’œuvre, environnement fiscal, qualité de l’éducation). Sources d’incertitude fiscaleLa section 4 traite plus en détail des facteurs fiscaux (p. ex., taux d’imposition effectif (RTE) et incertitude dans le RTE, incitatifs fiscaux particuliers, réseau de conventions fiscales) et traite de l’impôt sur le revenu des sociétés, des retenues d’impôt et de la TPS/TVA. Il demande aux répondants de sélectionner jusqu’à quatre pays (dont jusqu’à deux peuvent être des États dans lesquels ils ont décidé de ne pas investir) et d’évaluer sur une échelle de 1 à 5 les sources d’incertitude fiscale, sous-groupes sous les rubriques:
Accroître la certitude fiscaleL’article 5 demande aux répondants d’évaluer les mesures visant à améliorer la certitude fiscale, comme une meilleure rédaction des lois, la consultation des contribuables lorsque de nouvelles mesures sont introduites, la disponibilité de décisions fiscales et d’accords de prix avancés, la simplification de l’administration fiscale, etc. Contribution des entreprises à la réforme de la fiscalité internationaleLes résultats de l’enquête de la DC seront compilés et communiqués dans un format agrégé et anonymisé au G20. Les résultats du sondage façonneront le programme des futurs changements fiscaux internationaux et il est donc impératif que les voix des entreprises soient entendues. L’enquête est un appel bienvenu, bien qu’en retard, pour que le secteur des affaires apporte sa contribution à la réforme fiscale internationale et un aveu tacite que les récents efforts visant à réprimer l’évasion fiscale légale par les entreprises multinationales, trop souvent confondus ou délibérément confondus avec l’évasion fiscale de type Panama Papers commise par des particuliers et leurs mandataires de sociétés privées, rendent l’environnement mondial moins favorable au commerce et à l’investissement transfrontaliers. Auteur(e)s
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