Données sismiques détenues par un conseil d’administration : un regard plus approfondiLes règlements fédéraux et néo-écossais qui obligent les sociétés pétrolières et gazières à soumettre des données sismiques à l’Office du pétrole et du gaz extracôtiers de la Nouvelle-Écosse ne sont pas ultra vires, a récemment statué la Cour suprême de la Nouvelle-Écosse dans l’affaire Geophysical Service Inc. v. Canada " Nova Scotia Offshore Petroleum Board, 2014 NSSC 172 [GSI c. Canada " NS OPB] . Dans un article précédent (Seismic Data Held by a Board: A Warning Before You Look), nous avons décrit comment Geophysical Service Incorporated (GSI), une société de services géophysiques dont le siège social est à Calgary qui crée et commercialise des données sismiques offshore, a intenté environ deux douzaines de poursuites contre des sociétés pétrolières et gazières, des organismes de réglementation offshore et au moins une province. Dans ces allégations, GSI affirme qu’elle conserve tous les droits de propriété sur les données sismiques prises par GSI pour son propre usage et concédées sous licence à des tiers, même si les données ont été divulguées aux autorités réglementaires canadiennes en vertu d’un cadre réglementaire l’exigeant. Cette récente décision de la Nouvelle-Écosse marque une étape importante dans l’examen du bien-fondé juridique sous-jacent des réclamations de GSI. Dans l’affaire GSI c. Canada « NS OPB », la Cour a examiné la contestation par GSI du pouvoir de l’Office Canada-Nouvelle-Écosse des hydrocarbures extracôtiers de prendre certains règlements relatifs à la collecte et au stockage des données sismiques générées par des sociétés privées. En particulier, la Cour s’est penchée sur la question de savoir si les articles des règlements pertinents étaient vires ou ultra vires (dans les limites des pouvoirs ou au-delà des pouvoirs de) la loi édivatoire (lois fédérales et néo-écossaises identiques). Les articles contestés exigent que les exploitants pétroliers et gaziers soumettent des données sismiques à l’Office. En vertu de l’économie de la loi, une période de « privilège ou de confidentialité » s’applique à ces données pendant 10 ans. Par la suite, la Commission peut le mettre dans le domaine public. La partie des lois en vertu de laquelle les règlements contestés ont été pris stipule ce qui suit : le gouverneur en conseil peut, aux fins de la sécurité et de la protection de l’environnement ainsi que pour la production et la conservation des ressources pétrolières, prendre des règlements concernant l’exploration et le forage, ainsi que la production, le traitement et le transport du pétrole et des ouvrages et activités liés à cette exploration Après avoir examiné les principes d’interprétation des lois, y compris le fait que la législation subordonnée est conforme aux buts et aux objets de la loi de parent, la Cour a noté que les buts et objectifs de la loi pertinente étaient clairement « l’exploration, la mise en valeur et la production ultime de produits pétroliers à partir des ressources extracôtières de la Nouvelle-Écosse ». Contre les protestations de GSI, la Cour a conclu que les levés sismiques constituaient une partie précoce de l'« exploration ». La Cour a conclu en déclarant ce qui suit : J’estime que les règlements contestés sont vires et font partie du régime législatif et réglementaire global des lois. Le fait que les renseignements fournis par le demandeur à la Commission pendant de nombreuses années, conformément aux autorisations et selon les modalités convenues, ne sont plus confidentiels sont les règles de l’industrie en Nouvelle-Écosse. Il s’agit des « règles de l’autorité dirigeante » et elles sont rendues possibles par les lois applicables. Il s’agit des mêmes règles par lesquelles le demandeur s’est engagé à participer à cette exploration il y a plus de dix ans. Par conséquent, bien que de nombreuses réclamations GSI demeurent en suspens, y compris celles fondées sur des réclamations contractuelles intentées contre des titulaires de permis de données sismiques, cette décision importante indique qu’au moins les dispositions fédérales et néo-écossaises qui obligent les entreprises à fournir des informations sismiques à l’Office de la Nouvelle-Écosse sont pertinentes par la législation édint. Auteur(e)s
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