Écrit par Sharon Singh, Kevin Myson, Martin Ignasiak and Radha Curpen
Le gouvernement de l’Alberta a identifié et prend des mesures proactives pour y faire face à la menace imminente d’une grave sécheresse cette année. Au fur et à mesure que les négociations se déroulent pour conclure des accords de partage de l’eau, une cascade de considérations juridiques et économiques émerge. En particulier, les implications pour divers secteurs, y compris l’agriculture et le pétrole et le gaz, posent des défis et exigent des réponses bien pensées. Dans une lettre récente, le gouvernement de l’Alberta (le gouvernement) a informé les titulaires de permis d’utilisation des eaux qu’il réunira les principaux titulaires de permis d’utilisation des eaux pour négocier des ententes de partage de l’eau.
Le gouvernement
Les autorités locales, comme la Mountainview Regional Water Services Commission, ont déjà conseillé aux communautés membres de s’abstenir d’utiliser l’eau pour l’extraction de pétrole et de gaz, soulignant l’interconnexion de l’utilisation de l’eau entre les industries et la nécessité d’une initiative et d’une coopération de l’industrie. Cette mesure de précaution en réponse à la menace d’une sécheresse potentielle soulève des questions sur le paysage juridique entourant les droits sur l’eau, les restrictions d’utilisation et les arrangements commerciaux entre les différentes industries et les participants maintenant et à l’avenir.
Environ 25 000 organisations et entreprises détiennent des permis pour 9,5 milliards de mètres cubes d’eau en Alberta. L’ampleur sans précédent des négociations à venir amplifie l’importance des cadres juridiques régissant les droits et l’allocation de l’eau. Alors que le gouvernement cherche à obtenir des réductions volontaires, nous prévoyons des différends potentiels concernant le juste équilibre à atteindre entre des intérêts concurrents.
Ces négociations nécessiteront une évaluation minutieuse des droits et des obligations des titulaires de permis d’utilisation des eaux en vertu de l’actuelle Water Act de l’Alberta et de la loi qui l’a précédée. Bien que la Water Resources Act, qui régissait les droits sur l’eau à partir de 1931, ait été remplacée par la Water Act en 1999 après un examen approfondi de la politique et du cadre législatif de l’Alberta en matière d’eau, les droits accordés en vertu de la Water Resources Act, qui comprennent le principe du « premier arrivé, premier en droit », bénéficient dans de nombreux cas de droits acquis en vertu de la plus récente Water Act. Les différences entre ces deux régimes sont susceptibles d’être un problème dans les négociations à venir.
Le secteur agricole, un élément essentiel de l’économie de l’Alberta, apparaît comme l’une des industries les plus vulnérables. Les médias ont indiqué que certains agriculteurs ont exprimé des préoccupations au sujet des opérations dépendantes de l’irrigation. L’impact potentiel sur les plans de culture, l’utilisation d’engrais et la production globale met en évidence la relation complexe entre la rareté de l’eau et la viabilité agricole. Les mesures juridiques visant à sauvegarder les intérêts agricoles deviennent cruciales, nécessitant un équilibre délicat entre les efforts de conservation et le maintien des moyens de subsistance.
En plus de l’agriculture, l’industrie pétrolière et gazière, pierre angulaire de l’économie de l’Alberta, fait face à l’incertitude. La décision des autorités locales de restreindre l’utilisation de l’eau à des fins d’extraction incite à réfléchir sur les obligations et responsabilités légales de ces industries lors des pénuries d’eau. Au fur et à mesure que les négociations progressent, les experts juridiques examineront probablement les accords et règlements existants régissant l’utilisation de l’eau dans l’extraction des ressources.
En conclusion, la sécheresse potentielle et la pénurie d’eau qui y est associée déclenchent un réseau complexe de considérations juridiques qui s’étendent bien au-delà des négociations immédiates. L’ampleur sans précédent des accords de partage de l’eau, associée à l’interdépendance des industries, exige une solution coopérative qui navigue dans l’équilibre délicat entre la conservation, la durabilité économique et les intérêts des parties prenantes. Alors que la province va de l’avant avec les négociations, la clarté juridique sera primordiale pour assurer des solutions équitables et durables pour toutes les parties concernées.
Traduction alimentée par l’IA.
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