Défendre l’application de la loi en vertu de la LCAP : Conformité aux formalités d’information

26 février 2015

Écrit par J. Sébastien A. Gittens, Ravi K. Parhar and Graeme S. Harrison

En 2014, les dispositions anti-pourriel de la Loi canadienne anti-pourriel (LCAP) sont entrées en vigueur, créant un large éventail d’exigences de conformité pour les entreprises. La LCAP interdit à une personne d’envoyer, de faire ou de permettre l’envoi à une adresse électronique d’un message électronique commercial à moins que a) le message ne soit exempté ou b) que le message ne satisfe aux exigences de forme et que la personne qui reçoit le message ait consenti à le recevoir. Bien que le CRTC n’ait reconnu publiquement qu’une seule mesure d’application de la LCAP en date du 26 février 2015, cette série de messages, « Défendre l’application de la loi en vertu de la LCAP », examine les fondements d’un moyen de défense fondé sur la conformité à la responsabilité en vertu de la LCAP.

Une personne peut être tenue responsable du non-respect des exigences de forme de la LCAP. De façon générale, la LCAP prévoit qu’un MEC doit contenir :

  • le nom de l’expéditeur, le nom sous lequel l’expéditeur exerce ses activités et le nom de la personne au nom de laquelle le message est envoyé (le cas échéant);
  • l’adresse postale et i) un numéro de téléphone, ii) une adresse électronique ou iii) une adresse Web; et
  • un mécanisme de désabonnement efficace.
  • À moins qu’une exemption ne soit disponible pour certains types de messages électroniques commerciaux (voir notre billet de blogue Defending Enforcement Under CASL: Establishing an Exemption is Applicable), la conformité à la LCAP exige à la fois le respect des exigences de formalité des messages et l’acquisition expresse ou implicite du consentement (voir notre billet de blogue Defending Enforcement Under CASL: Establishing Consent). Le fardeau de la preuve en vertu de la LCAP incombe à la partie contrefaite de démontrer la conformité à la loi. S’il est nécessaire de prouver la conformité, une entreprise ou une personne doit conserver des enregistrements des messages envoyés et démontrer que le mécanisme de désabonnement est efficace et fonctionnel pour les périodes prévues par la loi (ce qui peut nécessiter des journaux de serveur et un enregistrement des demandes de désabonnement), et que le mécanisme a pu être « facilement exécuté ». Le mécanisme devrait également établir que, lorsqu’une personne révoquait son consentement à recevoir des communications de l’expéditeur, ce consentement était également révoqué de toute autre personne autorisée à utiliser ce consentement. En vertu de la LCAP, l’expéditeur doit avoir donné suite à la demande de désabonnement dans les dix (10) jours ouvrables suivant la présentation de la demande, la présentation de documents sur ce délai peut également être requise si une mesure d’application de la loi est prise.

Compte tenu des délais de prescription prévus par la LCAP, les registres des serveurs et les dossiers des mécanismes de désabonnement devraient être conservés pendant au moins trois ans. Pour de plus amples renseignements, visitez notre Centre d’apprentissageanti-spam, vous pourriez également être intéressé par nos autres articles de blog de la série « Défendre l’application de la loi en vertu de la LCAP ».

Défendre l’application de la loi en vertu de la série de la LCAP

Auteur(e)s

J. Sébastien A. Gittens
403.298.3409
gittenss@bennettjones.com



Traduction alimentée par l’IA.

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