Modifications aux règles de lobbying de l’AlbertaLe 11 avril 2018, l’Assemblée législative de l’Alberta a tenu la première lecture du projet de loi 11: la Loi modifiant la Loi sur les lobbyistes pour apporter des modifications à la Loi sur les lobbyistes. Les principaux changements apportés aux modifications proposées comprennent l’augmentation des restrictions imposées aux lobbyistes, des changements à l’exception des « commentaires du public » et des changements au régime de sanctions administratives pécuniaires. Le principe fondamental de la Loi sur le lobbyisme – et de la législation sur le lobbying au Canada en général – est d’assurer la transparence des activités de lobbying par l’enregistrement et la divulgation publique de l’identité des lobbyistes, des organisations au nom desquelles ils font du lobbying et de l’objet des communications de lobbying. Restrictions accrues imposées aux lobbyistesLes modifications réduiraient le nombre d’heures requises pour être considéré comme un lobbyiste – et donc être tenu de s’enregistrer auprès du registre des lobbyistes de l’Alberta – de 100 à 50 heures par année. Les modifications précisent également qu’aux fins de la détermination du nombre d’heures annuelles consacrées au lobbying, le temps consacré à la communication avec un titulaire d’une charge publique et la communication elle-même compteront tous deux. Les modifications proposées interdiraient également que des cadeaux donnés ou promis à un titulaire de charge publique soient faits l’objet de pressions qui placeraient le titulaire d’une charge publique en situation de conflit d’intérêts. Cela est également interdit en vertu du Code de déontologie des lobbyistes du gouvernement fédéral. Les modifications interdiraient également les paiements pour les lobbyistes-conseils qui dépendent du degré de succès du lobbying. La réception de paiements qui dépendent en tout ou en partie du résultat d’une activité de lobbying est également interdite en vertu de la Loi sur le lobbying du gouvernement fédéral. Modifications à l’exemption relative aux commentaires du publicEn vertu de la Loi sur les lobbyistes actuelle, les communications avec les titulaires d’une charge publique ne sont pas considérées comme du lobbying s’ils répondent à une demande de conseils ou de commentaires d’un titulaire de charge publique sur certaines questions, y compris l’élaboration d’une loi, le dépôt ou la modification d’un projet de loi et l’établissement ou la cessation d’un programme ou d’une politique. Cette exemption avait déjà été incluse dans la Loi sur le lobbying fédérale, mais elle a été supprimée. Les modifications proposées limiteraient l’exemption pour ne permettre des commentaires que si la personne participe à un conseil, à une commission, à un conseil ou à un autre organisme semblable établi par un titulaire de charge publique, le gouvernement ou une entité provinciale visée par règlement. Cette modification fait en sorte qu’un éventail beaucoup plus large d’activités sont considérées comme du lobbying aux fins de la Loi sur le lobbyisme. Appels en matière de sanctions administratives pécuniairesLes modifications proposées permettraient aux parties à qui une pénalité administrative pécuniaire est signifiée en vertu de la Loi d’interjeter appel devant la Cour du Banc de la Reine, qui aurait le pouvoir d’annuler, de modifier ou de confirmer le montant de la pénalité. Les modifications proposées ne modifieraient pas le montant maximal d’une pénalité (25 000 $), mais elles énumèrent un certain nombre de facteurs dont le directeur des lobbyistes devrait tenir compte au moment de déterminer le montant d’une sanction administrative pécuniaire, notamment : la gravité de la contravention, les mesures d’atténuation prises et la question de savoir si des mesures ont été prises ou non pour éviter qu’une nouvelle situation ne se reproduise. Si vous avez des questions concernant les répercussions de la Loi modifiant la Loi sur les lobbyistes, notre équipe de Bennett Jones S.E.N.C.R.L., s.r.l. se ferai un plaisir de vous aider. Auteur(e)s
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