Le 25 septembre 2013, le Bureau de la concurrence du Canada a publié des FAQ mises à jour pour son clémence >. Ces deux programmes, qui offrent aux dénonciateurs l’immunité contre les poursuites et un traitement clément lors de la détermination de la peine, sont les pierres angulaires du programme d’enquête sur les ententes du Bureau et attirent de nombreux demandeurs chaque année. L' les FAQ mises à jour (les premières depuis 2010) décrivent les changements importants apportés aux procédures et aux questions de fond à la participation aux deux programmes. avocats canadiens et internationaux (et leurs clients) voudront souligner les changements majeurs suivants :
- Un demandeur doit-il avoir des ventes directes ou indirectes au Canada : En réponse à la nature souvent mondiale des cartels, le Bureau a précisé qu’un demandeur peut demander un marqueur d’immunité ou de clémence même s’il ne vend pas de produits directement ou indirectement au Canada. La question pertinente n’est pas de savoir si le demandeur a des ventes au Canada, mais si la partie a commis une infraction au Canada. La FAQ indique que les ententes de répartition des marchés et le truquage d’offres n’exigent pas qu’un demandeur ait vendu un produit au Canada, mais qu’ils constituent néanmoins des infractions au Canada.
- Que se passe-t-il lorsque le Bureau met fin à son enquête : Si le Bureau n’a pas l’intention de poursuivre son enquête, il confirmera (par écrit si le demandeur le désire) la portée de la recommandation d’immunité ou de clémence qu’il aurait faite s’il avait poursuivi l’enquête. Si le Bureau reprend son enquête, il recommandera que le demandeur bénéficie de l’immunité ou de la clémence, tel qu’indiqué précédemment. Ce changement devrait plaire aux avocats et à leurs clients qui craignent souvent de perdre leur place dans la ligne immunité/clémence si le Bureau met fin à son enquête pour la relancer plus tard sur la base de nouveaux renseignements.
- Que doit faire le demandeur pour maintenir son marqueur pendant le processus de mise en état : Le Bureau s’attend maintenant à ce que les demandeurs demandent de façon proactive des prolongations de la période de mise en cause de 30 jours. S’il ne demande pas de prolongation, le marqueur du demandeur expirera automatiquement sans que le Bureau n’ait l’obligation positive d’aviser le demandeur. Les avocats doivent porter une attention particulière à ce changement, car ils ont souvent tenu pour acquis que : une fois accordé, le repère ne serait pas caduc et ne serait révoqué que dans les circonstances les plus rares.
- Comment se déroule la production de documents : Le Bureau s’attend maintenant à ce que les avocats coordonnent la production des documents pertinents à l’avance avec un agent du Bureau et produisent des documents en format électronique. Les soi-disant « vidages de documents » ne sont pas autorisés. Le Bureau s’attend également à des traductions professionnelles si les documents ne sont ni en français ni en anglais.
- Rabais pour Immunité Plus : Le Bureau a quantifié le rabais Immunité Plus entre 5 et 10 %, à ajouter au rabais de clémence des demandeurs.
- Calcul de l’amende (clémence seulement) : Le Bureau a confirmé que les participants à des infractions de répartition du marché et de truquage d’offres peuvent s’exposent à des pénalités même s’ils n’ont pas eu de ventes au Canada (bien que leur ou leurs coconspirateurs l’aient probablement fait).
La FAQ mise à jour comprend de nombreux autres changements. Bien que certains semblent frappants à première vue, bon nombre d’entre eux ne font qu’officialiser la pratique existante du Bureau. Avec ces pratiques maintenant par écrit, les avocats et leurs clients ont une plus grande certitude lorsqu’ils participent à ces deux programmes. À cet égard, la FAQ mise à jour est un élément bienvenu de la transparence croissante du Bureau.
Traduction alimentée par l’IA.
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