Un défunt ne peut pas toujours vouloir ce qu’il veut

22 février 2017

Écrit par Barbara J. Stratton, Q.C., Sarah Huot, and Odessa M. O'Dell

Il existe une idée fausse commune selon laquelle le testateur est libre de laisser sa succession à qui il veut. Bien que cela soit en grande partie vrai, certains membres de la famille qui ont été laissés de côté ou qui estiment qu’ils n’ont pas été suffisamment pris en compte en vertu d’un auront des options en vertu de la Wills and Succession Act (WSA) de l’Alberta.

En vertu de la WSA, le tribunal a le pouvoir de rendre des ordonnances pour passer outre au testament de la personne décédée, ou à des parties de celui-ci, dans la mesure où il est nécessaire de fournir une pension alimentaire et un soutien adéquats à certains membres de la famille. Ces demandes sont appelées demandes d’entretien et de pension alimentaire familiales (FMS).

Qui peut présenter une demande

Pour présenter une demande de FMS, une personne doit être un « membre de la famille » au sens de l’alinéa 72b) de la LSA. Cela comprend un conjoint ou un partenaire adulte interdépendant, tel que défini dans la Loi sur les relations interdépendants adultes (LAIRA). Elle s’étend également aux enfants du défunt selon l’âge de l’enfant ou si l’enfant a un handicap mental ou physique. Les petits-enfants et les arrière-petits-enfants de moins de 18 ans peuvent également être admissibles au FMS lorsque la personne décédée a démontré son intention de traiter l’enfant comme le sien.

Quand présenter une demande

En règle générale, les réclamations FMS doivent être commencées dans les six mois suivant l’octroi de l’homologation ou de l’administration. Cela étant dit, la WSA donne au tribunal le pouvoir discrétionnaire de permettre qu’une demande fms soit faite à tout moment pour toute partie de la succession qui n’a pas encore été distribuée à la date de la demande.

Facteurs à prendre en considération

Lorsqu’ils examinent les demandes de FMS, les tribunaux cherchent à équilibrer les intérêts des souhaits de la personne décédée et la nécessité de subvenir adéquatement aux besoins des membres survivants de la famille.

Parmi les facteurs que le tribunal examinera, on peut citer: la taille de la succession; le revenu et les ressources des diverses personnes à charge, ainsi que leurs besoins; la moralité des demandeurs; la nature et la durée de la relation entre le membre de la famille et le défunt; l’âge et la santé du membre de la famille; toute obligation légale du défunt ou de sa succession de subvenir aux besoins d’un membre de la famille; le coût de la vie; et le mode de vie la vie à laquelle la personne à charge devrait être habituée.

Il est important de noter que le droit au FMS n’est pas automatique. Bien que vous puissiez avoir le droit de demander une réparation, c’est en fin de compte à la discrétion du tribunal. Si vous vous demandez si vous pourriez être admissible à faire une réclamation FMS, assurez-vous de demander des conseils juridiques appropriés.

Auteur(e)s

Barbara J. Stratton KC
780.917.4255
strattonb@bennettjones.com

Sarah J. Huot
780.917.4253
huots@bennettjones.com



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