Un sac à main de fraude, de droits de l’homme et de différends contractuels
Écrit par Ranjan Agarwal and Ethan Schiff
Le mandat d’hiver de la Cour suprême du Canada commence le 11 janvier. L’affaire la plus notable au dossier est Deloitte & Touche c. Livent Inc. En 2014, le juge de première instance de l’Ontario, le juge Gans, a accordé au séquestre de Livent 118 millions de dollars en dommages-intérêts pour la négligence de Deloitte dans son travail en tant que vérificateur de l’entreprise. La Cour d’appel a confirmé la décision. L’affaire a été suivie de près parce que les investisseurs canadiens avaient eu de la difficulté à poursuivre les vérificateurs après la décision rendue en 1997 par la Cour suprême dans l’affaire Hercules Management. Nous verrons si la Cour suprême est prête à réexaminer Hercules et à abaisser la barre pour les réclamations pour négligence du vérificateur.
D’autres audiences prévues qui pourraient intéresser le milieu des affaires sont décrites ci-dessous :
- La Cour examinera la validité d’une clause de renouvellement illimité qui ne donne qu’à une seule partie le pouvoir de mettre fin à ses fonctions. Dans l’affaire Uniprix Inc c. Gestion, les appelantes ont résilié une entente lorsque le contrat ne comprenait aucune disposition relative à la résiliation par les appelantes. La Cour d’appel du Québec a statué que les contrats perpétuels sont légaux au Québec.
- La Cour examinera les éléments de preuve nécessaires pour établir les dommages psychologiques dans l’affaire Saadati c. Moorhead. M. Saadati n’a pas été en mesure de témoigner au procès. Le juge de première instance s’est appuyé sur les témoignages de la famille et des amis du demandeur pour établir l’établissement d’un préjudice psychologique. La Cour d’appel de la Colombie-Britannique a infirmé la décision, statuant qu’une partie doit démontrer un état psychiatrique ou psychologique reconnaissable.
- Peers v Alberta Securities Commission et Aitkens v Alberta Securities Commission seront entendus ensemble. La Cour examinera si un défendeur poursuivi par la Commission des valeurs mobilières de l’Alberta peut avoir droit à un procès devant jury. L’alinéa 11f) de la Charte canadienne des droits et libertés donne droit à un procès devant jury où la peine potentielle pour déclaration de culpabilité est de cinq ans d’emprisonnement ou « une peine plus sévère ». Ces cas impliquaient une peine potentielle de cinq ans d’emprisonnement moins une journée et une amende de 5 millions de dollars.
- Teva Canada Limited c. TD Canada Trust traite de divers moyens de défense en vertu de la Loi sur les lettres de change offerts aux banques qui sont responsables du délit de conversion de chèques encaissés frauduleusement. L’affaire porte sur l’application appropriée de la règle du « bénéficiaire fictif ». La Cour réexaminera ses décisions Boma Manufacturing Ltd c Banque Canadienne Impériale de Commerce, [1996] 3 RCS 727 et Banque Royale du Canada c. Concrete Column Clamps (1961) Ltd, [1977] 2 RCS 456.
- La Cour examinera la compétence du Tribunal des droits de la personne dans l’affaire British Columbia Human Rights Tribunal v Schrenk. Le plaignant était un ingénieur civil qui travaillait comme superviseur pour une entreprise de construction dont M. Schrenk était le contremaître. Le plaignant a allégué que M. Schrenk avait fait des déclarations désobligeantes au sujet de son lieu d’origine, de sa religion et de son orientation sexuelle. Le plaignant alléguait que M. Schrenk avait été victime de discrimination en matière d’emploi et que l’entreprise de construction avait toléré ce comportement discriminatoire. M. Schrenk a demandé le rejet de l’affaire. La Cour d’appel de la Colombie-Britannique a statué que le tribunal n’avait pas compétence pour traiter la plainte, car M. Schrenk n’était pas en mesure de forcer le plaignant à subir une conduite discriminatoire comme condition d’emploi du plaignant.
Traduction alimentée par l’IA.
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