3 affaires à suivre au cours du mandat du printemps de la Cour suprême

16 avril 2018

Écrit par Ranjan K. Agarwal and Ethan Z. Schiff

Le mandat printanier de la Cour suprême du Canada commence le 16 avril 2018. Le juge en chef Wagner a déjà apposé son empreinte sur la Cour, annonçant en février qu’elle commencerait à publier des résumés en « langage clair » en même temps que ses motifs de décision (ce qui semble susciter la question de savoir dans quelle langue les décisions sont écrites).

Au cours de cette période, il est prévu d’entendre très peu de causes qui ont une incidence directe sur le milieu des affaires, mais nous nous attendons à ce qu’un certain nombre de décisions importantes liées aux affaires soient rendues sous peu à l’approche de la « date de fin » de l’ancienne juge en chef McLachlin en juin (elle peut continuer à participer aux jugements des causes entendues avant son départ jusqu’à six mois après).

Voici quelques-unes des rares affaires commerciales entendues au cours de ce terme :

  • Dans l’affaire Rogers Communications Inc c. Voltage Pictures, LLC, les producteurs de films demandeurs demandent réparation aux défendeurs qui se livrent au partage illégal de fichiers de leurs films sur Internet. Afin d’identifier l’un des défendeurs, les demandeurs ont présenté une requête pour obliger Rogers à divulguer les coordonnées et les renseignements personnels d’un client associés à une adresse de protocole Internet identifiée. La Cour fédérale a accueilli la requête, prévoyant que Rogers reçoive ses frais horaires pour assembler, vérifier et transmettre les renseignements. La Cour d’appel fédérale a annulé l’obligation pour les demandeurs de payer les honoraires et les frais de Rogers, soulignant que cette activité relevait des obligations de Rogers en vertu du sous-alinéa 41.26(1) de la Loi sur le droit d’auteur, L.R.C. 1985, ch. C-42.
  • La Cour se penchera sur les droits linguistiques dans l’affaire Industrielle Alliance, Assurance et Services Financiers inc. c. Mazraani. Dans un appel d’une décision du ministre du Revenu national, la Cour canadienne de l’impôt a statué que le demandeur qui se représentait lui-même n’occupait pas un emploi assurable. Le demandeur a présenté son avis d’appel en anglais. L’appelant en l’espèce a présenté un avis d’intervention à la Cour de l’impôt en français. Le témoin des appelants parlait français, mais le tribunal lui a demandé de témoigner en anglais, tout en étant autorisé à exprimer des problèmes techniques en français, qui seraient plus tard traduits en anglais. Cela a été fait pour accommoder le demandeur, qui avait une compréhension limitée du français. En appel, la Cour d’appel fédérale a statué que la compromission de la langue de témoignage avait entraîné une violation des droits du témoin en matière de langues officielles.
  • La liberté de la presse sera examinée dans l’affaire Vice Media Canada Inc. c. R. La police a obtenu une ordonnance ex parte enjoignant à Vice Media et à son employé, Ben Makuch, de produire à la police des communications entre M. Makuch et Farah Shirdon concernant l’implication de M. Shirdon dans l’État islamique en Irak et en Syrie. Le juge ex parte a également ordonné que les documents de la demande restent sous scellés. Vice Media a proposé sans succès l’annulation de l’ordonnance de production et une demande de destituer le dossier sur laquelle la police s’est appuyée pour obtenir l’ordonnance de production. La Cour suprême devra trouver un équilibre entre l’importance de la capacité des médias à garder les communications sources confidentielles et la nécessité de veiller à l’efficacité de l’application de la loi.

Auteur(e)s

Ethan Z. Schiff
416.777.5513
schiffe@bennettjones.com



Traduction alimentée par l’IA.

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