La plupart des concessions pétrolières et gazières en pleine propriété au Canada exigent que le locateur avise le locataire d’un défaut présumé. Le locataire dispose alors d’un certain temps pour remédier au défaut ou intenter une action en vue d’une décision judiciaire sur la question de savoir s’il y a eu, en fait, une violation. La récente décision de la Cour du Banc de la Reine de l’Alberta dans
1301905 Alberta Ltd. v. Sword Energy Inc., 2013 ABQB 113 [Sword Energy] confirme qu’un locataire doit contester un avis de défaut en se conformant strictement aux dispositions de la clause par défaut ou être par la suite empêché de faire valoir le bien-fondé de fond de la violation alléguée. Publié sur le
Bennett Jones Thought Network.