Ce que disent les lignes directrices sur la croissance normale (et ne disent pas)
Écrit par Darcy D. Moch and Daniel V. Lang
Publié à l’origine dans l’alerte fiscale de mars 2007
En novembre 2006, nous avons fait rapport sur le
annonce à l’impôt Flux de placements déterminés
(SIFT) fiducies de revenu et sociétés en commandite Bien que la controverse
et le débat public s’est poursuivi sur ces propositions,
le ministère des Finances a publié un avant-projet de loi
le 21 décembre 2006 pour refléter en grande partie les propositions d’abord
annoncé le 31 octobre 2006. Cet avant-projet de loi a
a soulevé diverses préoccupations techniques à l’sujet des présentations
ont été faites par un certain nombre de parties, y compris le
Association du Barreau/Institut Canadien des Comptables Agréés
Comité mixte sur la fiscalité.
L’un des aspects les plus controversés soulevés par les propositions
qui n’est pas abordée dans l’ébauche du 21 décembre 2006
la législation traite de la capacité d’une UES bénéficiant de droits acquis de :
s’étendre au cours de la période de quatre ans jusqu’à ce que les règles entrent en vigueur
sans devenir assujetti à l’impôt en vertu des nouvelles règles. Dans son
Propositions du 31 octobre 2006, a indiqué le ministre des Finances
que même si les entités d’INTERMÉDIAIRES DEPUISS existantes ne seraient pas restreintes
de la « croissance normale » pendant la période de transition se terminant
en 2011, toute expansion indue d’une TRAME existante pourrait entraîner :
que l’UED devienne immédiatement imposable. Le 15 décembre,
En 2006, le ministre des Finances a publié un communiqué de presse (mentionné
comme les lignes directrices sur la croissance normale) qui tente de décrire
en termes généraux ce qui constituerait acceptable
par l’UED. On laisse entendre que si une EIPC ne le fait pas
violer les lignes directrices de croissance normale, il sera
continuent d’être exonérés de la taxe sur les TARM jusqu’en 2011.
À titre d’observation générale, alors que les lignes directrices sur la croissance normale
semblent fournir des orientations claires sur un certain nombre de questions et
sont peut-être encore plus généreux qu’ils ne le pensaient à première main
soit, les lignes directrices sont beaucoup trop générales pour être instructives dans un
une variété de situations plus compliquées présentées par le public
marché. De plus, il est surprenant que le ministère des Finances ait
simplement choisi de publier les lignes directrices comme une forme d’énoncé de politique
sans législation ni aucun plan apparent pour introduire
la législation, ce qui entraîne une incertitude persistante.
Quelles sont les lignes directrices sur la croissance normale?
Une UES bénéficiant de droits acquis ne sera pas assujettie aux nouvelles règles
avant 2011, à condition que toute augmentation des capitaux propres de l’UES
ne dépassent pas le plus élevé des deux suivants : (i) 50 millions de dollars, et (ii)
les limites de croissance « refuge » spécifiées. La sphère de sécurité
les limites de croissance permettront à une TARM de doubler la valeur de son
les capitaux propres émis, mesurés par rapport à leur capital-actions au 31 octobre 2006
capitalisation boursière, sur une base cumulative de 40 % pour
2007 et 20 % pour chaque année par la suite. Le pourcentage
l’augmentation de la valeur des capitaux propres (l’augmentation de la valeur des capitaux propres) est de
être mesurés par rapport à la capitalisation boursière de l'
Parts cotées en bourse émises et en circulation de SIFT en octobre
31, 2006. Il convient de noter que la dette (convertible ou non)
et les titres échangeables en vigueur au 31 octobre 2006 sont les suivants :
exclu dans le calcul de la capitalisation boursière d’une UES
le 31 octobre 2006.
Les opérations suivantes sont déclarées exemptées d’être
a tenu compte de l’augmentation de la valeur des actions et, par conséquent, représente
les opérations qu’une UED peut effectuer sans compter dans son
limites de croissance des ports sûrs :
- Émission de capitaux propres pour remplacer une dette (qu’elle soit convertible ou
non) qui était en suspens au 31 octobre 2006
- Émission d’une nouvelle dette, à condition qu’elle ne soit pas convertible
dette ni échangé par la suite contre des unités de capitaux propres
- Émission de nouveaux capitaux propres sur l’exercice par une autre personne
ou société de personnes d’une bourse ou d’une conversion préexistante
Droit
- Émission de capitaux propres dans le cadre d’une fusion ou d’une réorganisation
de deux EIPD ou plus qui étaient cotées en bourse
le 31 octobre 2006, à condition qu’il y ait
aucun ajout aux capitaux propres nets à la suite de la fusion ou
réorganisation
Ambiguïtés et enjeux
- L’émission de capitaux propres pour remplacer la dette existante : Les deux
l’émission de capitaux propres pour remplacer la dette préexistante (c.-à-d.
dette impayée le 31 octobre 2006) et
l’émission de titres de créance non convertibles sera exclue
d’être une augmentation de la valeur des actions sous la normale
Lignes directrices sur la croissance. Ce résultat conduit à un suivi
questions qui nécessitent des éclaircissements :
- Une TRAME peut fonctionner comme un véhicule de retenue et
utiliser des entités de niveau inférieur pour poursuivre le sous-jacent
les opérations commerciales. Il n’est pas clair si l'
l’exclusion de l’augmentation de la valeur des capitaux propres sera
étendue à l’émission de parts par une TAMD à
rembourser la dette d’une entité de palier inférieur qui était en souffrance
le 31 octobre 2006.
- Les lignes directrices sur la croissance normale sont muettes quant à
si une règle de suivi sera appliquée pour déterminer
si les capitaux propres émis pour remplacer la dette sont exclus
du calcul de l’augmentation de la valeur des capitaux propres.
Par exemple, la dette impayée
le 31 octobre 2006 peut d’abord être refinancé avec
de nouvelles dettes, mais finalement remplacées par des capitaux propres. C’est
suit dans cet exemple que le
la dette qui existait au 31 octobre 2006 n’est plus
existe après son remplacement par une nouvelle dette. Un
l’interprétation est que l’émission subséquente de
de nouvelles capitaux propres pour rembourser la dette de remplacement seraient
être une nouvelle croissance et compter dans la sphère de sécurité
, car les capitaux propres ne remplaceraient pas spécifiquement ou directement la dette en place
le 31 octobre 2006. D’autre part, un contraire
l’interprétation pourrait se concentrer sur le montant
de la dette qui existait au 31 octobre 2006;
permettre le remplacement de ce montant de dette par
l’équité sans qu’il soit nécessaire d’identifier spécifiquement
la dette émise avant ou après octobre
31, 2006.
- Exercice de titres échangeables existants : L'
Les lignes directrices sur la croissance normale prévoient que les unités
émis sur l’échange de titres échangeables
ne sera exclu que de l’augmentation de la valeur des capitaux propres
le calcul si l’opération est initiée par le titulaire
des titres échangeables. Cependant, il y a un
nombre de circonstances dans lesquelles l’échange peut
se produisent au choix de l’émetteur ou selon l'
les conditions des titres échangeables. À partir d’une politique
perspective, il ne devrait pas avoir d’importance qui initie le
échange. Les lignes directrices sur la croissance normale devraient :
être clarifiés pour confirmer que toutes les unités émises à la suite de l'
l’échange de titres échangeables en circulation
au 31 octobre 2006 ne sont pas considérés comme neufs
, quelle que soit la personne à l’origine de l’échange.
- Exercice des options de l’employé et du nouvel employé
Options : Les lignes directrices sur la croissance normale ne traitent pas de la question
si l’émission de parts de participation créées le
l’exercice des options des employés qui étaient en suspens
à compter du 31 octobre 2006 sera considéré comme
l’émission de nouveaux capitaux propres et, par conséquent, inclus
dans le cadre du calcul de l’augmentation de la valeur des capitaux propres.
D’un point de vue stratégique, les options des employés devraient :
être traités comme des titres échangeables; l’exercice
de ces options d’employés qui existaient le
Le 31 octobre 2006 ne devrait pas être considéré comme faisant partie
de l’augmentation de la valeur des capitaux propres d’une UES.
L’octroi d’options aux nouveaux employés suivants :
Le 31 octobre 2006 peut être considéré comme une nouvelle action en capital pour
les limites de la sphère de sécurité. Si c’est le cas, ce n’est pas clair
quand ces options d’employés seront prises en compte pour
être l’émission de nouvelles actions, puisque la valeur des capitaux propres
L’augmentation pourrait se produire soit lorsque les options sont émises
ou lorsqu’ils sont exercés. - Offres publiques de rachat et rachats : Une ENTREPRISE QUI ACQUIERT
ses parts aux fins d’annulation à la suite d’une offre publique de rachat ou d’un
le rachat réduira le montant de son émission et
capitaux propres en circulation. Les lignes directrices sur la croissance normale
devrait être clarifié pour confirmer que la sphère de sécurité
ne sera pas réduite par de telles transactions. À partir de
d’un point de vue stratégique, une TRAME devrait être autorisée à
émettre par la suite de nouveaux titres jusqu’à un montant maximal
de tout rachat ou rachat antérieur avant l'
l’émission de nouvelles unités sera considérée comme un capitaux propres
Augmentation de la valeur.
- Plans de réinvestissement des distributions : De nombreuses EIPD offrent
un plan de réinvestissement des distributions pour leurs porteurs de parts.
Il n’est pas clair si les unités émises aux porteurs de parts
qui participent à de tels régimes comptent comme de nouveaux capitaux propres pour
des fins du calcul de l’augmentation de la valeur des capitaux propres.
- Fusions : Fusion de deux EIPD ou plus (tous les
qui ont été cotées en bourse le 31 octobre 2006),
ou une réorganisation d’une UES, ne constituera pas un
Augmentation de la valeur des capitaux propres à condition qu’il n’y ait pas de nette
l’ajout aux capitaux propres cumulatifs des entités d’aide à l’investissement dans le traitement de l’information.
Cette ligne directrice relativement simple soulève un certain nombre
des questions importantes :
- Il n’est pas clair dans quelle mesure les termes fusion ou
la réorganisation doit être interprétée. À la base
, une fusion devrait englober la situation
où deux fiducies de revenu fusionnent et des unités en une seule
sont émises aux porteurs de parts d’une autre fiducie.
Cependant, un éventail beaucoup plus large de transactions
devrait sans doute être inclus dans le champ d’application de l'
l’exception relative à la fusion ou au redressement et, dans
à cet égard, il serait souhaitable que le ministre
des Finances pour fournir des directives supplémentaires. Un
la fusion pourrait inclure l’acquisition de la
les actifs de niveau d’une TAM EN ÉCHANGE D’UNITÉS;
ou l’acquisition d’unités ou d’actifs d’une UESU dans les
échanger contre de l’argent ou une combinaison d’espèces et
unités.
- Si l’UES émet de nouvelles unités et le produit en espèces
servent à financer le rachat de parts existantes
émis par une autre EIM, il devrait être clarifié
si les unités nouvellement émises seraient prises en considération
à paraître dans le cadre de la fusion
ou le redressement et serait exempté de
étant une augmentation de la valeur des actions.
- Des règles devraient être élaborées pour confirmer que l'
la capacité d’émettre des capitaux propres pour remplacer la dette qui était
en place le 31 octobre 2006, ou pour émettre un nouveau
parts sur l’échange de titres échangeables
qui existaient le 31 octobre 2006 le seront également
applicable sur une base agrégée à l’UES
à la suite de la fusion ou de la réorganisation.
Que manque-t-il?
Malgré la publication du communiqué de presse du 15 décembre 2006
et l’avant-projet de loi du 21 décembre 2006, le Ministère
du ministère des Finances n’a publié aucune disposition qui traite de la
les questions suivantes :
- Lignes directrices sur la façon dont une TARM peut être convertie, sur un
base à imposition différée, dans une société. À cet égard,
y aura-t-il de nouvelles dispositions fiscales en vertu du Revenu
Loi de l’impôt pour régir la conversion, et sera la conversion
exiger la production de formulaires de choix fiscaux?
Autres questions qui devront être abordées comprennent:
si les entités de placement de palier inférieur d’une TEF
être également en mesure de convertir en un formulaire de société sur un impôt différé
et s’il sera possible de faire un renversement
les options de l’employé émises par l’UED en
les options de la nouvelle société. - Il n’y a pas de règles anti-évitement particulières dans l'
Lignes directrices sur la croissance normale. Au contraire, il n’y a que
des déclarations vagues selon lesquelles le ministère des Finances
surveillera l’évolution de la situation pour s’assurer que la politique
l’intention de l’avant-projet de loi et du 15 décembre;
Les communiqués de presse de 2006 sont respectés.
- Les lignes directrices sur la croissance normale ne sont que cela.
Il n’y a pas de législation, ni de processus pour un
L’UES pour obtenir des assurances exécutoires, soit de la part de l'
Ministre ou Finances ou du Revenu du Canada
, quant à savoir si une transaction proposée sera
à l’écart des lignes directrices sur la croissance normale. Bien que l'
Les lignes directrices de croissance normale sont claires dans un certain nombre
des situations simples, elles sont ambiguës sur
d’autres questions et créent une incertitude considérable concernant
si une transaction donnée aurait une incidence
le statut de droits acquis d’une TSN. Il s’agit clairement d’un problème
dans un environnement de marché public, où il est essentiel
qu’il y ait certitude quant aux conséquences fiscales
de toute transaction.