Le 23 juin 2015, l’Assemblée législative de l’Alberta a adopté à l’unanimité le premier projet de loi du nouveau gouvernement néo-démocrate de l’Alberta. Le projet de loi 1, Loi visant à renouveler la démocratie en Alberta, a été adopté à l’article de troisième lecture avec l’appui unanime de tous les partis, y compris l’Alliance Wildrose et les progressistes-conservateurs.
Le projet de loi 1 interdira les dons aux partis politiques des sociétés, des syndicats et des organisations d’employés, ainsi qu’aux personnes qui ne résident pas normalement en Alberta rétroactivement au 15 juin 2015.
Le 15 juin 2015, le projet de loi 1 a été déposé à l’Assemblée législative de l’Alberta pour modifier la Loi sur la divulgation des finances et des contributions électorales, qui régit les contributions financières aux partis politiques provinciaux en Alberta. Le projet de loi 1 a franchi l’après-troisième lecture le 23 juin 2015 et, après avoir reçu la sanction royale, il interdira les dons rétroactivement au 15 juin 2015. De plus, le NPD et le Parti Wildrose ont proposé conjointement un comité multipartite pour évaluer le projet de loi 1 et peut-être recommander d’autres changements aux règles relatives aux dons politiques en Alberta.
Les procédures électorales pour les municipalités sont régies par la Loi sur les élections des autorités locales, qui a été modifiée pour la dernière fois en 2009 afin de plafonner les dons aux élections municipales par toute personne, société, syndicat ou organisation d’employés à 5 000 $ au cours d’une année donnée. Le financement des élections municipales régi par la Loi sur les élections locales ne sera pas touché par le projet de loi 1.
du projet de loi 1 réforment le financement des élections provinciales en interdisant les contributions politiques de non-particuliers, comme les sociétés, les syndicats et les organisations d’employés, ainsi que des particuliers qui ne résident pas normalement en Alberta.
Plus particulièrement, le projet de loi 1 :
Avant l’adoption du projet de loi 1, une personne, une société, un syndicat ou une organisation d’employés était autorisé à verser des cotisations allant jusqu’à 15 000 $ par année ou jusqu’à 30 000 $ au cours d’une période de campagne. Les syndicats ou les organisations d’employés ont également été autorisés à verser des cotisations allant jusqu’à 0,15 $ par mois au moyen de retenues salariales jusqu’à concurrence de la limite annuelle ou de la période de campagne maximale imposée au syndicat. Les nouvelles restrictions interdiront les contributions financières de ces groupes et, en interdisant les contributions n’appartenant pas au cotisant, élimineront les dons d’associations ou d’organisations non constituées en personne morale.
Le projet de loi 1 a été critiqué pour avoir continué à permettre des contributions individuelles allant jusqu’à 30 000 $ au cours d’une année de campagne. En outre, alors qu’il sera désormais interdit aux sociétés, aux syndicats et aux organisations d’employés de verser des contributions financières aux partis politiques, ils seront autorisés à garantir des prêts ou à fournir une garantie de garantie pour tout prêt, obligation ou dette d’un parti enregistré, d’une organisation de circonscription ou d’un candidat. Les amendements proposés par le Wildrose demandant une interdiction de l’appui des entreprises sur les prêts ont finalement été rejetés, mais le projet de loi 1 prévoit que tout paiement de prêt effectué par une société, un syndicat ou une organisation d’employés en cas de défaut du parti enregistré, de l’association de circonscription ou du candidat (l’emprunteur) doit être remboursé par l’emprunteur.
Les critiques ont également averti que le projet de loi 1 ne parvient pas à combler une échappatoire potentielle en ce qu’il n’empêchera pas une société de donner du temps payé d’un employé à un parti politique au lieu de contributions monétaires directes. Cependant, le NPD a indiqué que le projet de loi 1 est un premier pas vers la réforme démocratique qui sera examiné plus en détail par le nouveau comité législatif multipartite proposé, ce qui suggère qu’il pourrait y avoir d’autres changements à venir. Le calendrier et le mandat du comité multipartite n’ont pas encore été annoncés.