La date limite de présentation de rapports du 30 mai 2017 en vertu de la Loi sur les mesures de transparence dans le secteur extractif (LMTSE) approche à grands pas. Cette date limite de déclaration annuelle en vertu de la LMTSE s’applique aux entités qui :
Les entités déclarantes doivent déposer un rapport annuel indiquant certains paiements en espèces et en nature aux gouvernements nationaux et étrangers. Les rapports doivent être déposés dans les 150 jours suivant la fin de l’exercice financier de l’entité après le 1er juin 2015, soit le jour de l’entrée en vigueur de la LMTSE.
Les entités déclarantes dont l’exercice se termine le 30 juin devaient déposer leurs premiers rapports au plus au plus au plus haut lieu le 27 novembre 2016. Les entités déclarantes dont l’exercice se termine le 31 décembre doivent déposer leur premier rapport au plus haut lieu le 30 mai 2017.
Un dirigeant ou un administrateur de l’entité déclarante, ou un vérificateur ou un comptable indépendant, doit attester que les renseignements contenus dans le rapport sont véridiques, exacts et complets. Il n’est pas nécessaire de déclarer les paiements effectués avant le 1er juin 2017 aux gouvernements autochtones du Canada.
Les entités devraient évaluer les paiements à déclarer et les bénéficiaires pour s’assurer qu’ils sont conformes à la LMTSE. Les pénalités pour contravention peuvent aller jusqu’à 250 000 $ par jour pour chaque jour où l’infraction se poursuit.
Alors que le Canada poursuit son engagement, par l’entremise de l’ESTMA, à contribuer aux efforts mondiaux visant à accroître la transparence et à décourager la corruption dans le secteur de l’extraction, les États-Unis réduisent leurs efforts. Le président Trump a récemment abrogé l’équivalent américain de l’ESTMA.
La Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis avait adopté des règles révisées exigeant que les émetteurs de l’extraction de ressources divulguent les paiements versés aux gouvernements pour l’exploitation commerciale du pétrole, du gaz naturel ou des minéraux (les règles des États-Unis). Les règles des États-Unis ont été dirigées par la loi Dodd-Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act. Les Règles des États-Unis s’appliquaient aux entités qui : 1) se livrent à l’exploitation commerciale du pétrole, du gaz naturel ou des minéraux; et 2) doivent déposer un rapport annuel auprès de la SEC en vertu de l’article 13 ou de l’article 15 (d) de l’Exchange Act.
Les Règles des États-Unis exigeaient la divulgation de tout paiement à des gouvernements étrangers ou au gouvernement fédéral des États-Unis (les États américains et les autres gouvernements infranationaux des États-Unis étaient exclus). La façon dont la SEC concilie les règles américaines pour respecter la loi Dodd-Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act sera importante pour l’initiative mondiale de transparence. Pendant ce temps, les entreprises assujetties aux règles américaines, mais pas à l’ESTMA, peuvent maintenant avoir un avantage concurrentiel en étant en mesure d’examiner ce que leurs concurrents, sous réserve des règles canadiennes (ou d’autres règles internationales de transparence), paient aux gouvernements du monde entier.
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