Au cours des dernières semaines, un certain nombre de faits nouveaux ont eu une incidence sur les surtaxes du Canada sur les importations de certains produits d’acier, d’aluminium et d’autres marchandises au Canada. Cet article résume les changements récents.
Comme nous l’avons vu dans un précédent Bennett Jones mise à jour, à compter du 13 mai 2019, le Canada a imposé
L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a également annoncé que les réfinancements seront émis automatiquement aux importateurs qui ont payé des surtaxes de sauvegarde provisoires sur les importations de produits de l’acier pour lesquels les mesures de sauvegarde ont été abandonnées (sans qu’il soit nécessaire de déposer des formulaires de rajustement B2). L’ASFC n’a pas donné d’indication ferme du calendrier prévu pour le traitement des remboursements, mais la mise à jour Avis clients 18-17 indique que les importateurs peuvent soumettre des demandes de renseignements sur l’état des remboursements aux programmes commerciaux de l’ASFC après le 1er août 2019. Dans certains cas, l’ASFC peut exiger que les importateurs fournissent des documents à l’appui.
Le Tribunal canadien du commerce extérieur (TCCE) mène actuellement une enquête
Des licences d’importation propres à l’expédition sont requises pour importer des tôles lourdes et des fils en acier inoxydable au Canada dans les limites du quota. Les tableaux suivants résument le contingent au prorata disponible pour chaque période applicable et la surtaxe sur l’accès supérieur applicable, tel qu’il est indiqué dans l’annexe de l’ordonnance de sauvegarde, Avis de clients 19-08 et
Duration | TRQ (tonnes) | ||
1 | Une période d’un an commençant le 13 mai 2019 et se terminant après le 12 mai 2020. | 20% | 100,000* *Au prorata par période : Du 13 mai au 2 juin 2019 : 5 738 Du 3 juin 2019 au 31 janvier 2020 : 66 667 D’autres affectations seront déterminées par la suite |
2 | Une période d’un an commençant le 13 mai 2020 et se terminant après le 12 mai 2021. | 15% | 110 000 |
3 | période de 165 jours commençant le 13 mai 2021 et se terminant après le 24 octobre 2021. | 10% | 54,699 |
Duration | TRQ (tonnes) | ||
1 | Une période d’un an commençant le 13 mai 2019 et se terminant après le 12 mai 2020. | 25% | 2,800* *Au prorata par période: Du 13 mai au 2 juin 2019 : 161 Du 3 juin 2019 au 31 janvier 2020 : 1 867 Autres affectations à déterminer par la suite |
2 | Une période d’un an commençant le 13 mai 2020 et se terminant après le 12 mai 2021. | 15% | 3,080 |
3 | période de 165 jours commençant le 13 mai 2021 et se terminant après le 24 octobre 2021. | 5% | 1 532 |
Les mesures de sauvegarde définitives ne s’appliquent pas aux importations de marchandises originaires du Chili, de la Colombie, du Mexique, du Panama, du Pérou, de la Corée du Sud, des États-Unis ou d’Israël (ou d’autres bénéficiaires de l’Accord de libre-échange Canada-Israël), ni aux importations en provenance des pays en développement du Tarif de préférence général, sous réserve de certaines conditions.
Le Programme d’exonération des droits et le Programme de drawback des droits du Canada continuent d’être offerts en ce qui concerne les surtaxes de sauvegarde sur les tôles lourdes et les fils en acier inoxydable pour les importateurs qui satisfont aux exigences de ces programmes.
Le 3 juin 2019, le ministre des Finances a déposé un projet de loi, Bill C-101, afin d’éliminer temporairement les paragraphes 55(5) et (6) du Tarif des douanes. Ces dispositions empêchent le Canada de réex imposer immédiatement d’autres mesures de sauvegarde sur des produits qui ont récemment fait l’objet de mesures de sauvegarde provisoires.
Le projet de loi C-101 laisse entendre que le gouvernement canadien est préoccupé par les résultats des conclusions du TCCE concernant les cinq catégories de produits de l’acier pour lesquelles les garanties ont été abandonnées, et qu’il aimerait se donner la capacité de réimposer des mesures de sauvegarde provisoires à ces catégories et de mener une autre enquête dans les 24 prochains mois s’il estime qu’une telle mesure est justifiée. Lors du débat à la Chambre des communes, le gouvernement a expliqué que l’amendement créera une « plus grande souplesse » pour « réagir rapidement et de façon appropriée aux situations où une poussée des importations a nui ou pourrait nuire aux producteurs et aux travailleurs canadiens ». Le gouvernement a proposé la clôture à l’examen de la deuxième lecture afin de réduire la période pendant laquelle le projet de loi est débattu à la Chambre des communes, probablement pour tenter de faire avancer le projet de loi avant les vacances d’été afin d’éviter qu’il ne meure au Feuilleton. Le projet de loi a maintenant franchi l’heure de la deuxième lecture et a été renvoyé au comité.
Les modifications proposées, si elles sont adoptées, n’abrogeraient ces paragraphes que temporairement, jusqu’en juin 2021. La nature temporaire des modifications donne à penser que le gouvernement canadien est conscient des exigences de l’OMC:
Le Canada consultait les intervenants nationaux depuis avril 2019, après l’abandon des mesures de sauvegarde sur l’acier. À l’époque, le Canada avait
Le 17 mai 2019, les États-Unis et le Canada announced qu’ils étaient parvenus à un accord pour mettre fin aux tarifs américains sur l’acier et l’aluminium de 25 pour cent et 10 pour cent, respectivement, prélevés en vertu de l’article 232 de la Loi sur l’expansion du commerce des États-Unis de 1962 et les surtaxes de contre-mesures connexes dollar pour dollar sur l’acier, l’aluminium et d’autres produits américains. Les surtaxes canadiennes ont été
La déclaration conjointe comprenait plusieurs engagements supplémentaires visant à surveiller le commerce futur de l’acier et de l’aluminium, pour lesquels aucun détail n’est encore disponible. La déclaration laisse donc planer une incertitude résiduelle quant à l’avenir du Canada et des États-Unis. le commerce de l’acier et de l’aluminium et soulève le spectre d’une éventuelle reprise des droits de douane.
La déclaration conjointe comprenait des engagements non spécifiés pour :
Il n’y a pas eu de discussion sur les remboursements de surtaxe de part et d’autre de la frontière et il est peu probable que des remboursements soient émis. Ces droits de douane particuliers ont été imposés en vertu de mécanismes juridiques nationaux pour des raisons de « sécurité nationale » et ne sont donc pas soumis à des obligations de remboursement en vertu du droit international (comme le sont, par exemple, les sauvegardes provisoires).
L’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM, alias AEUMC ou ALENA 2.0) va de l’avant après la levée des tarifs américains sur l’acier et l’aluminium, du moins du côté canadien. Le 29 mai 2019, le premier ministre a présenté
Si vous souhaitez discuter de la façon dont ces changements peuvent affecter votre entreprise, veuillez contacter Darrel Pearson ou tout membre du Bennett Jones International Trade and Investment group.