Comme nous l’avons souligné dans notre dernier mise à jour trimestrielle sur les technologies financières en 2023, un nouveau cadre réglementaire en vertu de la Loi sur les activités de paiement de détail (RPAA) affectera bientôt tous les fournisseurs de services de paiement de détail (FSP) faisant des affaires au Canada.
Les FSP pourront s’inscrire auprès de la Banque du Canada du 1er au 15 novembre 2024, et les obligations de conformité entreront en vigueur en 2025.
La Banque du Canada a récemment publié un projet de lignes directrices en matière de surveillance pour aider les FSP à comprendre ces obligations en matière de conformité (dont des copies se trouvent sur le site Web de la Banque du Canada). Les ébauches suivantes sont ouvertes aux commentaires du public jusqu’au 21 mai 2024 :
Le 18 janvier 2024, les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (les ACVM) ont publié un avis et une demande de commentaires concernant les modifications proposées au Règlement 81-102 sur les fonds d’investissement et à la politique complémentaire 81-102CP fonds d’investissement (les modifications proposées) concernant les fonds d’investissement publics qui investissent dans des actifs cryptographiques (fonds publics d’actifs cryptographiques).
Les modifications proposées concernant le Règlement 81-102 comprennent :
Les modifications proposées concernant le 81-102CP comprennent :
En publiant les modifications proposées, les ACVM ont ouvert une période de commentaires de 90 jours pour solliciter des commentaires et des commentaires, qui se termine le 17 avril 2024.
Au T1 de 2024, le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) du Canada a publié sa ligne directrice B-13, Gestion de la technologie et des cyberrisques, qui énonce les exigences du BSIF en matière de gestion de la technologie et des cyberrisques pour les institutions financières fédérales (IFF).
Cela est important pour les fintechs, car la liste des IFF relevant de la compétence réglementaire du BSIF comprend 400 institutions financières, y compris toutes les banques (nationales et étrangères) et les sociétés d’assurances. Si une fintech offre un service à un ou plusieurs IFF et que ce service interagit avec les actifs ou les systèmes technologiques de l’IFF ou a une incidence sur ceux-ci, elle peut s’attendre à ce que l’IFF transmette les obligations pertinentes prescrites par les B-13 à la Fintech - juridique et opérationnelle. Cela ajoutera des risques et des coûts à la Fintech et aura probablement un impact sur les prix et les conditions commerciales autour de la répartition des risques, y compris les indemnités, les limites de responsabilité et les exigences d’assurance, et la posture de sécurité de l’information de la Fintech. Pour ajouter au plaisir, le BSIF indique que la ligne directrice B-13 devrait être prise en compte en même temps que les consignes et les outils existants du BSIF, y compris : la ligne directrice Ligne directrice sur la gouvernance des sociétés, ligne directrice E-21 (Gestion des risques opérationnels), le projet révisé de ligne directrice B-10 (Gestion du risque lié aux tiers), the le préavis sur les signalements d’incidents liés à la technologie et à la cybersécurité et l’outil d’autoévaluation de la cybersécurité..
Perdu encore ? Bennett Jones est là pour vous aider à naviguer dans la voie à suivre.
En ce qui concerne le système bancaire ouvert, le gouvernement fédéral canadien a promis une loi-cadre dans son prochain budget prévu pour le 16 avril 2024. Cette publication, et d’ailleurs cet auteur, a commenté la lenteur glaciale du Canada dans l’adoption d’un système bancaire ouvert. Lorsque ce sera le cas, les consommateurs canadiens eux-mêmes s’adapteront-ils à un système bancaire ouvert et l’adopteront-ils ? Le temps nous le dira, mais à tout le moins, cela donnera aux fintechs et aux consommateurs de nouvelles façons de fournir et de recevoir des services financiers au Canada. Et le changement est sain.