La Cour d’appel d’English a récemment confirmé une ordonnance de gel de 4,4 millions de livres sterling (5,35 millions de dollars américains) qui aurait été obtenue dans le cadre d’un stratagème de corruption impliquant des diplomates tchadiens et une société pétrolière et gazière canadienne. Dans l’affaire Saleh v. Serious Fraud Office, [2017] EWCA Civ 18, la Cour a rejeté la position de l’appelant : un tribunal canadien avait déclaré de façon concluante que les actifs n’étaient pas le produit d’un crime. En rejetant cet argument, le tribunal anglais a avisé les avocats étrangers qu’il ne serait pas lié par des ordonnances radicales rendues sans l’avantage d’un processus juridictionnel.
Lincoln Caylor est l’auteur de « Don’t Bet on Unsupported Worldwide Order to Secure Assets » publié dans Law360.