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Corriger les erreurs de cotisation à l’égard des régimes de retraite à cotisations déterminées — Nouvelles règles maintenant en vigueur

03 août 2023

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Écrit par Jordan Fremont, Hennadiy Kutsenko and Ben Sissons

Ce blog a été publié à l’origine le 17 juillet 2023 et a été mis à jour pour refléter les développements ultérieurs.

Le 22 juin 2023, Le projet de loi C-47 a reçu la sanction royale, mettant en œuvre diverses modifications à la Loi de l’impôt sur le revenu (Canada) (LTI) et à ses règlements (Règlement sur la LTI) déposés dans le cadre du budget fédéral de 2023. Comme nous en avons déjà discuté dans notre blogue, Corriger les erreurs de cotisation pour les régimes de retraite à cotisations déterminées, cela comprend des modifications qui permettent des cotisations rétroactives aux régimes de pension agréés à cotisations déterminées (CD), un changement prévu de longue date initialement introduit dans le cadre du budget fédéral de 2021.

Correction des sous-contributions

À titre de rappel, la LTI et le Règlement sur les CTI ne permettaient pas auparavant les cotisations rétroactives aux régimes de pension agréés à COTISATIONS CERTAINES. Au lieu de cela, les corrections d’erreurs de cotisation à CD apportées au cours d’une année ont été limitées par le plafond de cotisation annuel de cette année. Les modifications à la LTI découlant du projet de loi C-47 offrent une plus grande souplesse, ce qui permet de verser des cotisations correctives à l’égard d’un participant à un régime à l’égard de l’une ou l’autre des dix années civiles précédentes, sous réserve de certaines restrictions. Plus précisément, une « cotisation corrective permise » (SCP) doit se rapporter au défaut d’inscrire une personne à titre de participant à un régime ou de verser une cotisation requise conformément aux modalités du régime. De plus, les CPS à l’égard d’un particulier sont limités au moindre des montants suivants :

L’administrateur du régime est tenu d’aviser l’Agence du revenu du Canada (ARC) dans les 120 jours suivant la date à laquelle le CPEP est fait au régime à l’égard d’un participant particulier en produisant auprès de l’ARC un FormE T215.

Les CPVP versés à l’égard de cotisations inférieures réduiront le maximum déductible au titre d’un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) d’un particulier pour l’année d’imposition suivante. Si cela donne lieu à un solde négatif des droits de cotisation inutilisés à un REER, il serait interdit au particulier de faire de nouvelles cotisations déductibles à un REER (et pourrait être assujetti à l’impôt sur les cotisations excédentaires à un REER) jusqu’à ce qu’il retire les cotisations excédentaires ou obtienne un plafond de déduction pour REER positif.

Afin de faciliter les PCC qui peuvent être tenus d’être faits par les employés, les modifications permettent aux employeurs de conclure des ententes écrites pour que ces CPC des employés soient faits en plusieurs versements. Dans un tel cas, la LIR considère que les CCP ont été faits en entier à la date à laquelle l’engagement écrit est conclu aux fins des exigences de déclaration en vertu du Règlement sur la LIR et pour déterminer le « facteur d’équivalence net pour services passés » de l’employé, ce qui aurait pour effet de réduire les droits de cotisation à un REER de l’employé pour l’année d’imposition suivante.

Correction des cotisations excessives

Lorsqu’une cotisation versée à un régime de pension agréé dépasse ce qui est requis ou permis, cette cotisation fera généralement en sorte que l’agrément de ce régime sera révocable. Pour remédier à ce problème, il faut généralement que les cotisations excédentaires soient retirées du régime ou remboursées par celui-ci, et que les rapports connexes (c.-à-d. les renseignements sur le facteur d’équivalence) soient corrigés. Auparavant, cela signifiait généralement apporter des corrections aux crédits de pension qui avaient été déclarés pour chaque année à l’égard de laquelle une cotisation excédentaire avait été versée.

Les modifications apportées par le projet de loi C-47 à la LIR et au Règlement sur la LIR ont introduit un processus simplifié de « correction du facteur d’équivalence », qui rétablit les droits de cotisation à un REER enregistrés pour chaque année au cours de laquelle les cotisations excédentaires sont remboursées, sous réserve de certaines limites. En particulier, un CCP à l’égard d’un particulier ne peut être calculé et déclaré que sur les cotisations excédentaires qui ont été versées au cours des 10 années précédant immédiatement l’année civile au cours de laquelle le régime rembourse les cotisations excédentaires.

Les PAC doivent être déclarés par l’administrateur du régime en produisant un feuillet de T10 Pension Adjustment Reversal (PART) ou Pension Adjustment Correction (PAC) auprès de l’ARC dans les délais prescrits. Plus précisément, si un remboursement des cotisations excédentaires survient au cours du premier, du deuxième ou du troisième trimestre d’une année civile, le feuillet T10 devrait être produit au plus tard 60 jours après la fin du trimestre au cours duquel le remboursement a lieu. Si le remboursement a lieu au cours du quatrième trimestre d’une année civile, la déclaration de renseignements visée par règlement devrait être produite au plus au plus long du 31 janvier de l’année civile suivante.

Les remboursements effectués à l’égard des cotisations en trop entraîneront le rétablissement du maximum déductible au titre des REER d’un particulier pour l’année au cours de laquelle ce remboursement est effectué. Les CPA font partie de l’inversion globale du facteur d’équivalence d’un particulier, et en limitant le montant du CCP du moindre des montants qui dépasseraient le plafond à cotisations déterminées pour l’année ou de 18 % de la rémunération de l’employé de l’employeur, le calcul du CCP limite effectivement le montant d’un CCP au montant des droits de déduction inutilisés au titre d’un REER qui a été réellement réduit par les facteur d’équivalence déclarés.

La transition

Les modifications sont réputées être entrée en vigueur rétroactivement à compter du 1er janvier 2021 (la date d’entrée en vigueur) et, par conséquent, tous les CPC ou PAC que des particuliers ou des employeurs ont déjà faits après la date d’entrée en vigueur, mais avant la date à laquelle ces modifications ont reçu la sanction royale peuvent se trouver en dehors de cette période de préavis de 120 jours. Pour régler ce problème, une période de 60 jours a été instituée à partir de la date à laquelle le projet de loi C-47 a reçu la sanction royale pour que les administrateurs de régime signalent à l’ARC les CPS ou les PAC qu’ils ont déjà faits dans cette fenêtre. Les administrateurs de régime qui ont fait de tels CCP ou PAC, mais qui n’ont pas déjà avisé l’ARC, doivent le faire au plus tard le 21 août 2023.

Principaux points à retenir

Les nouvelles règles de la PCC et du CCP aideront les promoteurs et les administrateurs des régimes de retraite à COTISATIONS CD à corriger les erreurs de cotisation.   Toutefois, les promoteurs et les administrateurs de régimes devront être conscients des limites connexes, des exigences en matière de rapports, ainsi que des restrictions ou des approbations réglementaires qui pourraient devoir être respectées en vertu des lois applicables sur les normes de pension.

Si vous avez des questions concernant ces modifications, un membre du groupe Bennett Jones Pensions &Benefits serait heureux d’en discuter. 

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