Restrictions importantes imposées à l’utilisation de la LCSA pour la restructuration de la dette

Novembre 2015

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Dans une décision récente non rapportée refusant l’approbation d’un plan d’arrangement en vertu de la Loi canadienne sur les sociétés par actions (LCSA) proposée par Connacher Oil and Gas Limited, le juge C.M. Jones de la Cour du Banc de la Reine de l’Alberta a examiné le critère de solvabilité que les sociétés doivent respecter pour obtenir une ordonnance finale approuvant un plan d’arrangement en vertu de la LCSA. Avant la décision du juge Jones, les tribunaux n’avaient pas explicitement examiné la question de savoir si, pour accorder une ordonnance définitive approuvant un arrangement en cas de LCSA, ils devaient d’abord être convaincus que l’entité issue des procédures en matière de LCSA ne serait pas insolvable. Le juge Jones s’est exprimé sur cette question nouvelle et a conclu ce qui suit : 1) Afin de rendre une ordonnance définitive en vertu des dispositions du plan d’arrangement de la LCSA, le tribunal doit être convaincu que l’entité issue de l’instance ne sera pas insolvable; et 2) Il n’est pas approprié pour le tribunal d’exercer son pouvoir discrétionnaire essentiellement de « considérer » les cas de défaut qui sous-tendent la détermination de la question de savoir si l’entité sortant de l’instance ne sera pas insolvable. Publié dans le volume 31, numéro 1 de Banking &Finance Law Review par Carswell, une division de Thomson Reuters Canada Limited.

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