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Le financement par des tiers gagne du terrain dans les recours collectifs en Ontario

14 août 2013

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Les avocats du groupe de l’Ontario concluent de plus en plus d’ententes de financement par des tiers pour se protéger contre les risques d’attribution de frais défavorables. La pratique a récemment été examinée et résumée par le juge Perell dans Bayens v. Kinross Gold Corporation, 2013 ONSC 4974. La décision a été résumée dans une mise à jour du client Bennett Jones publiée plus tôt cette semaine.

Bien que le concept de financement par des tiers demeure un travail en cours, les tribunaux sont conscients que cette pratique pourrait avoir une incidence importante sur l’analyse risque-rendement des avocats du groupe et des demandeurs représentatifs. Une question à se poser est de savoir si les tribunaux devraient, dans l’évaluation des honoraires, se demander si les avocats du groupe ont assumé le risque d’une adjudication de dépens défavorables ou s’ils ont transféré ce risque à un tiers? Étant donné que le coût du financement par un tiers est payé à partir du recouvrement du groupe, la volonté de l’avocat (ou l’absence de celui-ci) de s’exposer au risque d’une attribution de frais défavorables semble mériter une certaine considération judiciaire dans l’évaluation des honoraires de l’avocat.

Entre-temps, le message continu des tribunaux de l’Ontario est que les avocats du groupe devraient faire preuve de légèreté dans ce domaine et ne conclure des ententes avec des tiers que lorsque le financement externe est vraiment nécessaire.

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