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Nouvelles exigences en matière de tenue de registres pour les sociétés de l’Ontario ayant un « droit de propriété » sur un terrain

16 novembre 2016

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Écrit par Jane Helmstadter, Craig Garbe

La province de l’Ontario instaure de nouvelles exigences en matière de tenue de registres pour toutes les sociétés de l’Ontario ayant un « droit de propriété » sur les terres, à compter du 10 décembre 2016.

La nouvelle Loi de 2015 sur les biens des sociétés confisqués entre en vigueur à ce jour-là et comprend des modifications corrélatives à la Loi sur les sociétés par actions (Ontario) qui exigent que toutes les nouvelles sociétés de l’Ontario (et les sociétés poursuivies en Ontario) tiennent un registre de leurs « droits de propriété » sur des terres en Ontario avec les registres des sociétés qui doivent déjà être conservés en vertu de l’article 140 de la LSAO (et en vertu des dispositions équivalentes de la Loi sur les corporations de l’Ontario, et la Loi de 2010 sur les organisations à but non lucratif, dont les modifications pourraient entrer en vigueur plus tard). Le nouvel article 140.1 exige que chaque société prépare et tienne à jour à son siège social un registre de ses droits de propriété sur un terrain qui:

Les sociétés de l’Ontario qui existaient déjà ou qui se poursuivaient en Ontario le 10 décembre 2016 ont une période de transition de deux ans pour se conformer à l’article 140.1 – jusqu’au 10 décembre 2018.

Cette nouvelle exigence sera onéreuse pour les sociétés ontariennes ayant de multiples « droits de propriété » sur les terres. Non seulement cela augmentera-t-il le fardeau de la tenue de documents, mais l’expression « participations » n’est pas définie et l’expression est incompatible avec les termes utilisés dans la Loi de 2015 sur les biens de sociétés confisqués. Nous recommandons que le registre comprenne tous les intérêts en pleine propriété, à bail, enregistrés et bénéficiaires dans les biens immobiliers de l’Ontario.

La Loi de 2015 sur les biens de sociétés confisqués modifie également la loi actuelle relative à la confiscation de biens immobiliers et personnels lors de la dissolution d’une société et à la reconstitution des sociétés dissoutes de manière significative, ce qui rend la reconstitution et le recouvrement des actifs confisqués plus difficiles. Elle permet également à la province de tenir les anciens dirigeants et administrateurs responsables des dépenses qu’elle fait à l’égard des biens confisqués.

Nous surveillerons l’évolution de la mise en œuvre de ce projet de loi et nous vous tiendrons au courant des nouveaux développements. Nous serons heureux de vous aider avec vos questions.

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